Les automobilistes verbalisés pour infraction au Code de la route devront désormais régler leurs amendes sur place, par carte bancaire. Le ministère de l’Intérieur a confirmé le lancement progressif du dispositif de paiement électronique des amendes forfaitaires à travers les services de la police de la circulation.
Une première phase vient d’être enclenchée dans les wilayas du centre du pays. Avec la distribution de 609 terminaux de paiement électronique (TPE) aux agents concernés.
Cette initiative, présentée comme un jalon du processus de numérisation de l’administration publique, vise surtout à moderniser les méthodes de recouvrement des contraventions. Pour l’usager en infraction, cela signifie que l’option de paiement sur place devient la norme.
L’État entame la généralisation des TPE pour le règlement immédiat des infractions routières
À travers ce dispositif, l’État entend rationaliser la gestion des amendes routières, sans pour autant modifier leur fondement légal. Il ne s’agit pas d’alléger la sanction ni de la rendre plus acceptable, mais d’en simplifier le traitement administratif.
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Dans une réponse écrite adressée au député Ahmed Rebhi, le ministre de l’Intérieur, Ibrahim Merad, explique que ce projet s’inscrit dans « le cadre du processus national de modernisation de l’administration publique et de simplification des procédures ». Il rappelle que l’initiative a été lancée par le ministère des Finances, en coordination avec les services de sécurité. Dans le but d’introduire « des modes de paiement plus souples et plus efficaces ».
Paiement des amendes routières : 609 appareils déjà en service dans la région centre
L’État a déployé la première phase dans la région centre du pays Et a remis 609 TPE aux agents de la circulation. Le ministère précise que cette mise en service s’accompagne d’un programme de formation pratique destiné aux policiers concernés, afin de garantir une utilisation correcte et fluide du matériel.
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Cette phase pilote servira de base au déploiement progressif du système sur l’ensemble du territoire national. L’objectif affiché est de parvenir à une couverture complète, dans le cadre d’un plan de généralisation « étudié », selon les termes du ministre.
Vers une relation plus directe entre citoyen et administration
En effet, le recours au paiement électronique permet d’abord une meilleure traçabilité des transactions. Ce qui répond à des exigences de transparence administrative. De plus, il permet de réduire les délais de recouvrement, en évitant le recours aux procédures classiques souvent longues et sources d’erreurs.
En outre, cette méthode vise à réduire les manipulations d’espèces et à sécuriser les échanges. Tant pour l’agent que pour l’usager. Elle s’inscrit aussi dans la stratégie globale de promotion des moyens de paiement électroniques, encouragée au niveau national.
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Pour le ministère de l’Intérieur, cette réforme contribue à « améliorer la qualité des services rendus aux citoyens ». Dans les faits, elle modifie les modalités d’interaction entre le contrevenant et l’administration. Elle introduit une logique d’immédiateté, dans un cadre réglementaire inchangé.