Palestine occupée: Une élève palestinienne de 14 ans soumise à une inspection «provocante»

Palestine occupée: Une élève palestinienne de 14 ans soumise à une inspection «provocante»

Une élève palestinienne de 14 ans a été interpellée dimanche à Al-Khalil par les forces armées israéliennes, alors qu’elle se dirigeait vers son école, et soumise à une inspection «provocante», a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa.

«Rafah Al-Rajby a été arrêtée devant le barrage militaire Mafia près de la mosquée d’Al-Ibrahimi à Al-Khalil au sud de la Cisjordanie occupée. Elle a été soumise à une inspection provocante, alors qu’elle était sur son chemin de son école», a précisé l’agence.

Pour rappel, les 11 écoles de la vieille ville d’Al-Khalil sont soumises au contrôle sécuritaire israélien, souffrant quotidiennement d’attaques de la part des forces israéliennes d’occupation, «ce qui entrave le processus éducatif dans la région».

Mercredi, d’autres élèves palestiniens ont été victimes d’asphyxie par le gaz lacrymogène et également pourchassés par les forces d’occupation israélienne lors de leur sortie des écoles à Naplouse et Beit-lehem, selon Wafa, citant des sources.

«Les soldats israéliens ont pourchassé les élèves lors de leur sortie de l’école, et ont détenu un nombre d’entre eux», ont indiqué ces sources.

Au sud de Beit-lehem en Cisjordanie occupée, «des balles réelles ont été tirées par les troupes armées israéliennes, en plus de bombes sonores et du gaz lacrymogène envers les élèves des écoles de la localité «Al-Khader», a ajouté l’agencew, citant une palestinienne de la sécurité.

Au total, 908 enfants palestiniens ont été interpellés par les forces d’occupation israélienne, du début de l’année en cours, jusqu’au mois d’octobre écoulé, a dénoncé mardi le Club du prisonnier palestinien.

Les conditions de détention de ces enfants sont «brutales», et se font généralement pendant la nuit. Ils sont également privés de leurs études, de visites de la part de leurs familles, et aussi de négligence médicale pour les enfants détenus malades, souligne le Club.