La sélection algérienne (dames) de handi-basket va effectuer plusieurs stages de préparation en Algérie et participer à des tournois de haut niveau à l’étranger, pour s’aguerrir davantage en vue des jeux Paralympiques de Rio (septembre-2016), selon l’entraîneur-adjoint Mohamed-Tahar Kisrane.
Dans la planification proposée à la direction technique nationale (DTN) de la fédération algérienne handisport (FAH), par l’entraîneur national Zigh Djawad et son adjoint Mohamed Tahar Kisrane, il en ressort la programmation d’un stage par mois en Algérie, avec une liste élargie de joueuses présélectionnées des différents tournois (aller/retour) comptant pour le championnat d’Algérie de handi-basket.
» On s’est mis d’accord pour regrouper les présélectionnées en équipe nationale, une fois chaque mois, et essayer à chaque fois, d’en retenir les meilleures susceptibles d’être dans l’effectif de la sélection qui aura l’honneur de représenter l’Algérie au Brésil-2016″, a indiqué l’entraîneur adjoint, Kisrane, ajoutant que ces regroupements permettront au staff technique de tester les athlètes sur différents aspects.
Pour les stages à l’intérieur du pays, le staff technique a opté pour le centre sportif régional de Biskra, comme base d’entraînement de l’équipe, étant donné qu’il est doté de bonnes conditions de travail qui avaient d’ailleurs, permis aux joueuses de préparer et remporter les derniers championnats d’Afrique des nations d’Alger, qualificatifs aux Paralympiques.
« A partir de mai prochain, on reviendra à la salle de Staouéli (Alger), car le climat n’est pas approprié en cette période au sud. Une grande charge de travail nous attend, donc il ne faut pas perdre de temps, d’autant plus que le 1er tournoi national a commencé et a été notre premier repère de sélection », a ajouté le technicien.
Ces stages au niveau national, seront appuyés par la participation à quelques tournois internationaux à l’étranger pour mieux tester et évaluer la capacité des joueuses algériennes à rivaliser avec le haut niveau. Les responsables techniques ont souhaité jouer contre des sélections, qualifiées aux paralympiques de Rio, et habituées à jouer les premiers rôles dans les compétitions internationales.
« L’équipe algérienne aura besoin de quatre à cinq tournois pour s’aguerrir.
On table sur 20 à 30 matchs de haut niveau qui nous permettront de jauger la valeur réelle et profonde de chaque joueuse, et parfaire ainsi la cohésion dans le jeu. Avec un travail bien planifié et de bons moyens, on peut préparer une bonne sélection et la faire progresser », a-t-il assuré.
Néanmoins, le staff technique national n’aura pas la tâche facile, pour monter une équipe « compétitive » et prête à rivaliser avec les autres sélections dans une compétition comme les paralympiques, pour plusieurs motifs dont le plus important est le déficit en classification.
« On a un déficit dans la classe des +1 point+ (athlètes sans abdominaux et qui ne peuvent exercer une rotation active du tronc: les paraplégiques).
Jusqu’à maintenant, on a recensé cinq filles que la fédération a accepté de prendre en charge (au niveau de leurs clubs). On ne peut pas composer une équipe sans des éléments de classe +1 point+ qui sont indispensables afin d’éviter trop de calculs et les surprises de dernière minute pour présenter une équipe à 14 points sur le terrain », a expliqué Kisrane.