Le blocus ce mercredi de Tolbiac a été voté mardi: les étudiants protestent contre l’augmentation des frais d’inscription à la faculté pour les jeunes étrangers. Le président de La Sorbonne, bloquée mardi, rappelle que vendredi dernier le conseil d’administration a déjà dit non à ce projet
Comme les lycéens mardi en Ile-de-France, les étudiants manifestent à Paris.
Le blocage ce mercredi matin de l’université de Tolbiac (Paris-1) a été voté mardi par des étudiants réunis en assemblée générale. Leurs revendications sont les mêmes que celles des étudiants qui ont bloqué la Sorbonne (Paris-3) mardi. Ils protestent contre la hausse des droits d’inscription pour les jeunes étrangers venus de pays extérieurs à l’Europe.
Coucou c’est nous 😁https://t.co/davrnbJZNu
— Commune Libre De Tolbiac (@TolbiacLibre) 4 décembre 2018
Pour le président de l’université de la Sorbonne, ces revendications sont incompréhensibles puisque le conseil d’administration a déjà voté contre cette hausse vendredi dernier.
point sur la situation, discuter collectivement des mesures à prendre.
Les justifs. invoquées pour ce blocage, à savoir le refus de l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiant.e.s extracommunautaires, sont d’autant moins fondées que le CA 4/5
— Sorbonne Nouvelle (@SorbonneParis3) 4 décembre 2018
De son côté l’Unef, deuxième syndicat étudiant, appelle à une journée de mobilisation le 13 décembre 2018 contre la hausse de ces frais d’inscription annoncée par le gouvernement.
Le gouvernement souhaitait, à partir de la rentrée 2019, demander aux étudiants étrangers de verser 2.770 euros en licence et 3.770 euros en master et doctorat, contre 170 euros pour une année de formation en licence, 243 euros en master et 380 euros en doctorat pour les jeunes Européens. Il avait précisé que cette augmentation s’accompagnerait d’une hausse des bourses destinées aux étudiants étrangers les plus défavorisés et que l’argent récolté permettrait d’améliorer l’accueil, administratif notamment, de ces étudiants venus de pays étrangers.