L’image de l’Algérie progresse à travers les projets structurants qui ont été lancés à travers le partenariat stratégique, scellé entre la France et l’Algérie depuis quelques années, a indiqué mercredi soir à Paris le Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet.
au cours d’une table-ronde organisée par l’association France-Algérie au Centre culturel algérien de Paris, Jean-Louis Levet, à la tête de cette mission depuis deux ans, n’a pas manqué de relever la volonté des deux présidents François Hollande et Abdelaziz Bouteflika de passer d’une relation commerciale, entre les deux pays, à une coopération de partenariat, avec des projets structurants, assurant la formation et la qualification.
« Aujourd’hui, notre souci, avec nos interlocuteurs algériens, c’est d’avancer dans notre dynamique de partenariat qui vise l’excellence et l’exemplarité », a-t-il affirmé au cours de son tour d’horizon sur la coopération depuis la Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération entre la France et l’Algérie, signée le 19 décembre 2012 à Alger.
Pour le haut responsable français, même si les deux pays traversent une conjoncture économique difficile, il faut que la France soit aux côtés de l’Algérie, parce qu’aujourd’hui, a-t-il argumenté, « l’Algérie est à nos côtés ».
« Le partenariat avec l’Algérie est stratégique, parce que nous voulons construire, de part et d’autre, un nouveau mode de développement qui définisse les priorités, structure les projets et ouvre de nouveaux périmètres d’action aux entreprises privées algériennes », a-t-il dit en présence du président de l’Association France-Algérie, Jean-Pierre Chevènement.
Pour lui, l’enjeu est d’aller vers le qualitatif, l’excellence pour parvenir à un partenariat de « coproduction », simplement, a-t-il averti, la responsabilité des entreprises françaises, dans ce partenariat, est de « ne pas sous-estimer les richesses et les potentialités de l’Algérie ».
« Quelque soit la complexité de l’administration algérienne, nous arrivons à travailler et nous pouvons avancer vite », a souligné Jean-Louis Levet, affirmant à l’assistance que la règle 51/49 « n’est pas un obstacle » pour les entreprises françaises.
Il a fait remarquer que tous les projets entre les deux pays demeurent « fragiles » et nécessitent « beaucoup de travail » et de plus en plus d’acteurs, dans le cadre de ce partenariat qui « n’a pas d’équivalent », a-t-il noté en expliquant la démarche entreprise par les deux pays, qu’il la qualifie de « pragmatique ».
« Aucun territoire, aucun pays ne peut gagner seul en termes de croissance », a-t-il ajouté, recommandant de franchir une « nouvelle étape » dans le partenariat pour devenir un « grand pôle » de prospérité dans la région qui garantisse un produit « made in algéro-français ».
Avant le début de la table-ronde, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes des attentats terroristes à Paris de vendredi 13 novembre qui ont fait 132 morts et 352 blessés.