L’Algérie semble déterminée à sortir de la crise dans laquelle elle patauge. Conscients que la solution au marasme multidimensionnel est avant tout économique, les autorités, dans le cadre des efforts pour le développement du secteur industriel, se tournent vers la toute puissance Nipponne. Le Japon.
C’est le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, qui a proposé aujourd’hui, mercredi 13 octobre, à l’ambassadeur du Japon, Akira Kunu, plus de contrats d’investissement pour le pays du soleil levant en Algérie. Cette proposition faite par le ministre intervient au moment ou la production industrielle locale est loin des attentes des citoyens.
Industrie : plus de présence pour les Japonais en Algérie
Dans un communiqué du ministère de l’Industrie, il est indiqué que les portes de la coopération et du partenariat sont ouvertes aux investisseurs japonais. Les Japonais sont notamment invités à enrichir le paysage industriel algérien par leur expérience dans tous le domaine des industries électroniques et mécaniques, dans lequel le Japon a une large expérience en termes de maîtrise de la technologie.
Le ministre a également appelé les institutions nipponnes à intensifier leur présence en Algérie. Il a notamment évoqué « les réformes fondamentales et structurelles » dans le système juridique de l’investissement. Zaghdar a également argué de « la stabilité, de l’attractivité et des privilèges » que ce système apportera.
L’Algérie, selon le ministre de l’Industrie, pourrait devenir la porte d’entrée du Japon dans le marché africain, et ce, dans le cadre de la zone de libre-échange africaine. Pour toute réponse, le communiqué du ministère a indiqué que l’ambassadeur du Japon a exprimé « le vif intérêt des institutions japonaises » pour la proposition du ministre, notamment pour « investir à la lumière de la zone de libre-échange africaine ».