Partenariat public privé: l’Algérie forme ses cadres

Partenariat public privé: l’Algérie forme ses cadres

1f1889e88920b462c205a02956792020_XL.jpgDepuis plusieurs années l’Algérie tente de corriger les inégalités entre le secteur public et le secteur privé dans l’objectif de promouvoir l’économie nationale en crise. Depuis deux jours, plusieurs cadres administratifs algériens participent au séminaire de Tunis sur le partenariat public privé (PPP) visant à conforter et renforcer les connaissances de cadres africains pour la structuration de projets en PPP.

Ce qui constitue «un outil et un moyen important pour pallier le déficit d’infrastructures et de services publics en Afrique, surtout en Algérie», selon un communiqué de l’Agence française de développement.

Cette initiative organisée par la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), le Cefeb, université d’entreprise de l’Agence française de développement (AFD), et Expertise France, avec le soutien financier du Fonds de Conseil en infrastructure publique-privée (PPIAF) de la Banque mondiale, en coopération avec le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), et tente à travers cette formation, contribuer et renforcer les connaissances de cadres africains pour la structuration de projets en PPP. Elle met l’accent sur les aspects juridiques, contractuels et financiers de ces montages. Des modalités indispensables pour se lancer dans un partenariat public privé.

Prés de 32 cadres supérieurs de l’administration venus de 9 pays africains (Algérie, Comores, Congo Brazzaville, Madagascar, Maroc, Mauritanie, République Démocratique du Congo, Tchad et Tunisie), ont pris part à ce séminaire durant lequel ils ont abordé la question phare de la promotion des bonnes pratiques en matière de préparation, de structuration et de développement des PPP.

Tous les pays africains, y compris l’Algérie sont en quête d’un modèle de croissance économique en adéquation avec sa conjoncture. Les formations proposées par les organisateurs visent à les initier sur des modèles standards et adaptables à chaque pays. Ils les préparent aussi sur un modèle d’alliance à long terme entre le secteur public et le secteur privé. Les PPP représentent une alternative et une opportunité d’envergure aux marchés publics tournés vers la satisfaction à court terme des entités publiques.

Dans le même ordre d’idée l’AFD espère élargir son champ d’intervention et «promouvoir de nouveaux types de partenariat répondant aux exigences des collectivités locales dans les pays en développement alliant l’appui technique à l’appui financier», selon la même source. Les travaux de ce séminaire prendront fin demain à Tunis et s’achèveront sur un bilan de cinq jours de formation sur le renforcement des capacités du partenariat public privé.