Le patron de Cevital, Issad Rebrab, a annoncé son intention d’investir dans le domaine de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Ainsi, lors de la rencontre qu’il a tenue en partenariat avec l’université, M. Rebrab a fait une proposition dans ce sens. Une enveloppe de 6 millions de dinars sera débloquée par son groupe en vue de la construction d’un «incubateur».
Autrement dit, un centre de développement des compétences. Le patron du groupe Cevital est allé encore plus loin en proposant aux responsables de l’université de Béjaïa d’équiper le futur Centre national de recherches en agronomie, retenu dans les projets de la DRSDT (Direction de la recherche scientifique et du développement technologique) et dans le cadre d’une convention de partenariat avec l’université de Béjaïa. Cette proposition sera bien évidemment bénéfique pour les deux parties. Le groupe s’intéresse particulièrement à la recherche et au développement d’une huile et certaines caractéristiques de ce produit et comment arriver à produire une huile sans cholestérol comme il s’intéresse au développement d’autres produits de consommation. Qui mieux que l’université peut accompagner le groupe dans ces projets ? Issad Rebrab sait déjà d’avance les avantages à en tirer d’autant que l’université de Béjaïa a signé des dizaines de conventions-cadre et de coopération avec des universités étrangères incluant le domaine de l’agroalimentaire. Le recteur de l’université de Béjaïa proposera lors de cette rencontre «des stages chez Cevital et la création tout simplement d’une nouvelle filière dans le domaine». A noter que le groupe a toujours puisé l’essentiel de ses cadres techniques des majors de promotion de l’université de Béjaïa dont il finançait les bourses de recherches depuis quelques années.
Par Tarek B.S.