Il s’agit du premier parti démocratique qui tranche enfin en ce qui concerne sa participation ou pas aux élections municipales qui auront lieu au mois de novembre prochain. Le FFS a en effet déclaré aujourd’hui, le 10 septembre 2021, qu’il a choisi de participer.
Ce n’est pas vraiment une surprise, vu que le Parti, via un communiqué publié ce matin, a indiqué qu’il voit en ces élections une « opportunité de prendre le pouvoir local ». Le FFS, à l’issue de la réunion d’une session extraordinaire de son Conseil National, a affirmé finalement qu’i va officiellement participer aux élections locales prévues pour le mois de novembre prochain.
« Le conseil national du FFS décide à l’unanimité la participation du parti aux prochaines élections locales anticipées convoquées pour le 27 novembre prochain », a indiqué aujourd’hui dans la soirée le plus vieux parti de l’opposition en Algérie, via sa page sur les réseaux sociaux.
Une opportunité ?
Quelques heures avant l’annonce de sa participation, le FFS a indiqué sur sa page Facebook que ces élections devraient être vues comme une véritable « opportunité pour prendre le pouvoir local , dans les APC et les APW , afin d’empêcher les clientèles du pouvoir, et les affairistes de torpiller le seul espace démocratique, malgré ses limites et les entraves, qui s’offre aux populations ».
Contrairement au FFS, le PT n’a pas encore tranché malgré que les indices penchent apparemment pour sa participation. En effet, le parti de Louiza Hanoune a indiqué que « le Comité central a décidé, conformément aux traditions du Parti, d’entamer les opérations légales de préparation matérielle des élections », indique le même communiqué, et ce, malgré le fait que le PT a « décidé de faire descendre la discussion autour de la question des élections dans les rangs du Parti et avec les citoyens, à la lumière des développements dans le pays ».