Après le boycott des élections législatives, et sa participation aux élections locales, le choix du FFS concernant les élections sénatoriales, prévues pour 05 février prochain, paraissait encore incertain. Il aura fallu attendre la dernière réunion du conseil national avant que le plus vieux parti de l’opposition en Algérie ne tranche à ce sujet.
Ce sont deux réunions du conseil national qui ont été reportées, avant que, mercredi dernier, Youcef Aouchiche, le secrétaire général du parti, ainsi que plusieurs cadres du FFS, n’organisent enfin la rencontre lors de laquelle la décision de participer aux prochaines élections ait été prise.
Le FFS participera donc aux sénatoriales, et cette décision survient à l’ombre d’une crise organique principalement due à sa décision de prendre part aux dernières élections législatives.
Le FFS, qui a actuellement quatre sièges au sénats, dont deux en fin de mandat, mise sur les wilayas de Béjaia et de Tizi Ouzou, mais aussi sur la capitale Alger, ou il possède des militants au sein des APW.
Des rencontres fédérales
Afin de faire face à la crise qui le ronge de l’intérieur, le FFS, qui a affiché son contentement vis à vis des résultats qu’il a eus aux élections locales, a fini par organiser des rencontres fédérales à Alger, à Béjaïa et à Tizi Ouzou. Lors de ces rencontres, le projet politique du FFS a été mis sur le tapis.
Selon le membre de l’instance présidentielle, Hakim Belahcel le pays a besoin « d’un processus historique pour la sauvegarde de la nation algérienne, pour la prémunir des menaces extérieures et l’introduire dans l’engrenage d’un dépassement de la crise multiforme qui la ronge depuis plusieurs décades maintenant ».