Parution de « Le printemps gris de Sous-barbe », premier roman du journaliste Samir Bouzidi

Parution de « Le printemps gris de Sous-barbe », premier roman du journaliste Samir Bouzidi

IMG_20160822_182425.JPGCONSTANTINE – « Le printemps gris de Beni-Barber » est le titre du premier roman du journaliste-écrivain Samir Bouzidi qui vient de paraitre aux éditions Edilivre.

L’ouvrage retrace, en 84 pages, les péripéties bouleversantes de la petite Dhaouia, un petit ange qui a superbement influencé son grand-père.



Une lumière dans un monde d’illuminés ! Dhaouia, est juste un bout de femme téméraire qui bouleversa Beni-Barbar, un hameau significativement traversé par la lourdeur de l’héritage d’un conservatisme hérissé.

Quelque part dans les Aurès, dans l’Algérie profonde, une petite fille iconoclaste, « une Kahina en plus jeune », ferrailla contre l’obscurantisme et son corollaire le terrorisme.

Son père a été sauvagement assassiné par les terroristes et sa mère a perdu sa trace. C’est le maire du village qui finira par l’adopter et elle se dressera contre lui, contre sa gestion et son addiction aux affairismes.

Elle subira les affres des affairistes. Et l’irréparable survint. Le corps frêle sans vie d’une fillette gisait sur le sol. Dhaouia, était morte, étranglée par ses ravisseurs.

Un crime d’une abomination inouïe ! Une histoire bouleversante de Dhaouia qui a bouleversé les Aurès !

Un crime abominable, un drame qui fera dire à un de ses proches que « dans un autre monde, elle aurait été notre lumière, notre guide et elle nous aurait tracée la voie de la tolérance et de l’acceptation d’autrui ». Elle était si jeune mais si mure. Le tout Beni-Barber rendait un hommage appuyé à la petite Dhaouia.

L’écrivain a indiqué à l’APS qu’ à travers cet ouvrage, il a tenu à ‘‘rendre hommage au combat de la femme’’ dans la société algérienne au paroxysme du terrorisme ravageur.

« Un combat de longue date qui a permis à de milliers d’entre elles de se frayer, par le truchement de labeur et d’études poussées, une place de choix en investissant tous les secteurs et ce au terme de sacrifices colossaux’’, a-t-il soutenu.

Natif de Sedrata (Souk Ahras), Samir Bouzidi est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en biologie et d’un DEUA en anglais. Il a été correspondant des journaux El Watan, Le Quotidien d’Oran et le Jeune Indépendant. Il est actuellement directeur du journal Le Quotidien de Constantine paraissant à l’Est du pays.