Le professeur Slimane Hachi, directeur du Centre de recherche en sciences humaines, anthropologie et histoire, travaille actuellement sur la préparation du dossier du chant populaire en Algérie en vue de sa soumission à l’UNESCO.
Cette démarche fait suite aux succès des dossiers précédents, tels que les ventes aux enchères avec les républiques du Mali et du Niger et la musique Raï.
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Selon Hachi, plusieurs genres musicaux sont préparés, notamment l’Ashweeq, propre à la région kabyle, le Sarwai, propre à la région des Aurès, le malouf de Constantine, l’ « Ay Yay » de Djelfa et des régions de Laghouat, le Hawzi et le Hourfi, l’Asmi chaabi, et bien d’autres.
Chaque chanson est enregistrée de manière individuelle, conformément aux exigences de l’UNESCO qui permet à chaque pays de déposer un dossier chaque année.
Des costumes traditionnels bientôt inscrits à l’UNESCO
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a informé que le dossier relatif au costume traditionnel de l’est algérien a été officiellement soumis à l’UNESCO. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts visant à classer divers genres musicaux algériens en tant que patrimoine musical national.
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L’objectif de cette demande de classification du costume traditionnel de l’est algérien est de lui conférer le statut de patrimoine culturel immatériel de l’humanité, reconnu par l’UNESCO. Ce costume, caractérisé par ses couleurs vibrantes et ses motifs, est porté lors de festivités et d’événements traditionnels dans la région de l’est algérien.
Il incarne un élément essentiel de l’identité culturelle de la région et témoigne des traditions et du savoir-faire artisanal local.