Bien que battu par les Pays-Bas (2-1), le Mexique, futur adversaire de la France, n’a pas démérité, en match de préparation à Fribourg.
Les Oranje ont dominé la première période et marqué par van Persie, auteur d’un doublé. La Tricolor a mieux joué en seconde et sauvé l’honneur par Hernandez.
PAYS-BAS – MEXIQUE : 2 – 1
Buts de Van Persie (17e et 42e) pour les Pays-Bas et Hernandez (74e) pour le Mexique
La fraîcheur des Néerlandais, qui débutaient leur campagne de préparation, l’a finalement emporté sur le rythme acquis par les Mexicains après déjà trois semaines intensives de matches amicaux. Il s’en est pourtant fallu de peu. Deux jours seulement après un match déjà éprouvant contre l’Angleterre (défaite 3-1), les hommes de Javier Aguirre ont subi un nouveau revers, le deuxième en six matches amicaux depuis début mai.
Les Mexicains ont pourtant dominé les débats en deuxième période après avoir complètement subi la première. Ils n’étaient que deux (Aguilar et Torrado) à enchaîner les deux matches en tant que titulaires. C’est bien l’entrée conjuguée d’un duo déjà en vue lundi qui a transfiguré le jeu d’El Tri. Apparus sur le terrain à la 55e minute de jeu, Giovani Dos Santos et Carlos Vela ont permis à une équipe jusqu’alors inexistante de multiplier les occasions. Symboles d’une jeune génération qui a pris le pouvoir, ils auraient pu permettre aux leurs d’arracher le match nul.
Dos Santos déséquilibre les Pays-Bas
En l’absence de Robben et Sneijder (au repos après la finale de la Ligue des Champions), les Néerlandais pensaient s’être épargné quelques sueurs froides en retrouvant leur buteur Robin Van Persie. Auteur d’un doublé (17e et 42e), l’attaquant d’Arsenal concrétisait une première période dominée par les Oranje et notamment un premier quart d’heure survolé par les individualités offensives sur lesquelles Bert Van Marwijk peut s’appuyer. Mais si ça rigolait devant, c’était bien moins évident derrière.
De Jong sur le banc, le milieu de terrain néerlandais a été complètement dominé en deuxième mi-temps, laissant orphelines une attaque complètement inexistante et une défense livrée à elle-même. Côté mexicain, Dos Santos n’en demandait pas moins. Soutenu par Vela et Juarez, ne ressentant apparemment pas la fatigue du match disputé 48 heures plus tôt, l’attaquant de Galatasaray s’infiltrait aisément dans une défense éprouvée et libérait des espaces pour ses équipiers. Suffisant pour permettre à Hernandez de réduire le score (74e) mais pas plus. A suivre contre le Portugal dès dimanche.
Benoit VITTEK / Eurosport