Hier, au forum du quotidien francophone El Moudjahid, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a invité les Algériens à signaler les manquements des agences de voyages impliquées dans l’organisation du hadj et de la Omra en portant plainte auprès des différentes juridictions. «Je vais saisir le ministre du Tourisme afin de mettre sur une liste noire toutes les agences ne respectant pas leurs engagements», a-t-il averti.
Le ministre Aissa, qui faisait le bilan du hadj 2018, a néanmoins rappelé que «l’agence de Mila qui s’est distinguée cette année par l’escroquerie de dizaines de hadjis se trouve devant la justice et encourt de lourdes peines». Et de souligner que «l’ambassade du Royaume de l’Arabie Saoudite n’accorde pas de visas de courtoisie aux agences de voyages» comme le font croire certains, mettant ainsi en garde contre l’abus de confiance dont pourraient être victimes les hadjis.
Mohamed Aïssa a, en tout cas, annoncé que les mesures de contrôle des opérateurs impliqués dans l’organisation du hadj seront renforcées dès l’année prochaine tout comme les conditions de prise en charge des hadjis algériens dans les lieux saints.
«La superficie réservée aux Algériens à Mina sera augmentée pour pouvoir les accueillir dans des conditions optimales», a indiqué le ministre en réponse à une question sur l’encombrement sur ce lieu précisément, une situation que le ministre a expliqué par le fait que les Algériens effectuant le hadj à partir d’autres pays préfèrent accomplir les rituels de ce pilier de l’islam aux côtés de leurs concitoyens algériens.
L. H.
