Suite à la prise de parole publique du ministre de l’Industrie Pharmaceutique, Ali Aoun, concernant la pénurie d’anesthésie dentaire, le Conseil national de Déontologie Médicale a, lui aussi, répondu aux allégations publiques.
Face aux « fausses informations diffusées », le CNDM s’est indigné, mettant en avant des perturbations créées volontairement pour instaurer de l’instabilité dans le secteur de la santé.
Affaire de l’anesthésie dentaire en rupture de stock : le Conseil de Déontologie Médicale approuve les propos d’Aoun
D’après un communiqué partagé hier, dimanche, la Section Ordinale des Chirurgiens Dentistes se dit « consternée » par les « fausses informations diffusées par des entités cherchant uniquement à créer des perturbations et de l’instabilité chez les praticiens de la chirurgie dentaire en particulier, ainsi que chez les citoyens en général ».
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Le communiqué affirme ainsi que les cliniques spécialisées en chirurgie dentaire, qu’elles soient publiques ou privées, exercent normalement leur activité et qu’il y a une abondance d’anesthésiants. Ces derniers ne seraient donc pas en rupture de stock, contrairement à ce qui est affirmé.
Le Conseil de Déontologie Médicale revendique une « spéculation artificielle et planifiée »
Le même communiqué indique également que certaines fluctuations observées sur le marché résultent d’une spéculation artificielle et planifiée, basée sur la propagation de rumeurs dans le but de réaliser les objectifs de lobbies externes.
Ces derniers essaieraient ainsi d’imposer un produit spécifique en influençant le ministère de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique. Afin de forcer l’adoption de ce produit malgré son prix élevé, les acteurs des lobbies n’ont pas hésité à avoir recours à la spéculation.
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Le Conseil national de déontologie médicale a par ailleurs encouragé l’accélération de la production locale des anesthésiques dentaires comme solution pour mettre fin à ces agissements.
Le même communiqué insiste sur la nécessité d’ouvrir une enquête administrative approfondie sur les bénéficiaires de la spéculation, en incluant les personnes impliquées dans le commerce des anesthésiants dentaires, ainsi que tous ceux qui sont directement ou indirectement liés à eux.