Le président de l’Association de Protection et Orientation du Consommateur et son Environnement, Dr Mustapha Zebdi, s’est à nouveau exprimé aujourd’hui sur la pénurie de l’huile de table constatée dans les marchés algériens.
Le président de l’Association de Protection et Orientation du Consommateur et son Environnement, Dr Mustapha Zebdi, a révélé que de nombreux détaillants et grossistes cesseront de vendre de l’huile de Table.
« Il y a beaucoup de détaillants et grossistes qui vont cesser de vendre de l’huile de Table, parce qu’il n’y a pas de marge bénéficiaire », a déclaré Dr Mustapha Zebdi aujourd’hui lundi.
Avant d’ajouter, « La marge bénéficiaire dans une bouteille d’huile de 5 litres est de 5 dinars, et les commerçants se méfient des conséquences de la facturation des produits avec une marge bénéficiaire de 5 dinars».
Dr Mustapha Zebdi a souligné la nécessité de prendre au sérieux ce problème, car selon lui, il y a un manque de distribution de ce produit par de nombreux commerçants, précisant, « De nombreux commerçants de différentes wilaya du pays nous ont contactés et nous ont dit que si la situation se poursuit et se persiste, ils cesseront de vendre l’huile de table », a-t-il dit.
Parlant de la pénurie de ce produit largement consommé, Dr Zabdi a déclaré que cette rareté n’est pas tant par manque de production que du stockage et une suracquisition.
« Il y a plusieurs entreprises qui produisent encore de l’huile de Table, mais la tendance du consommateur algérien à une seule marque lui a fait penser qu’il y a une pénurie de l’huile de Table », a-t-il dit.
Le stock d’huile est suffisant pour répondre à la demande
Le président de l’association nationale des commerçants et artisans, Hadj Tahar, a affirmé que « les stocks d’huile de table sont suffisants pour répondre à la demande, durant les prochaines semaines après la pénurie enregistrée dans quelques wilayas ».
Selon le même responsable, la matière première utilisée dans la production de l’huile de table est disponible, ce qui permettra de garantir la couverture de la demande dans les prochaines semaines.
Hadj Tahar Boulenouar a indiqué que « cette perturbation est due, selon les producteurs, à l’augmentation des coûts de la matière première en plus de l’obligation pour quelques opérateurs, activant dans la distribution ou dans la production, d’effectuer leurs transactions avec des factures ».