Au sujet de la pénurie de quelques médicaments pharmaceutiques en Algérie, le ministre de l’Industrie pharmaceutique Ali Aoun a donné plus de détails. En effet, le premier responsable du secteur a complètement démenti les rumeurs qui circulent à cet égard. En fait, vous n’êtes pas sans savoir que l’Algérie passe actuellement par une crise sévère par rapport à la disponibilité de plusieurs types de médicaments.
De ce fait, Aoun a tenu à rassurer les citoyens algériens. Effectivement, le haut fonctionnaire susmentionné a fait savoir qu’il ne s’agit que d’une question de pression enregistrée quant à certains médicaments. Notamment, les antibiotiques. Dans ce sillage, le ministre de l’industrie pharmaceutique a toutefois fait état d’une pénurie de médicaments qui a touché le monde entier, y compris l’Algérie.
Chose qui justifie la non-disponibilité d’autres produits pharmaceutiques. À l’instar du paracétamol. Par ailleurs, Aoun a indiqué que le marché international des matières premières nécessaires à la production pharmaceutique connaît actuellement une flambée des prix inédite. Ce qui a, visiblement, affecté le marché algérien.
Pénurie de médicaments en Algérie : Messaoud Belamri dévoile plus de détails à cet égard
Le président du Syndicat des pharmaciens (SNAPO), Messaoud Belamri a recensé plusieurs causes qui sont à l’origine de cette crise. À en croire ses propos, il existe des facteurs provenant de l’intérieur et de l’extérieur. Sur les ondes de Radio Sétif, le syndicaliste a affirmé les déclarations d’Ali Aoun. Celles relatives à la hausse des prix des matières premières indispensables à l’industrie pharmaceutique.
D’ailleurs, il en est de même pour quelques produits. Notamment, le paracétamol, l’amoxicilline… En ce qui concerne les facteurs internes, le porte-parole a cité le système de vente conditionnelle adopté par certains pharmaciens. Dans ce sillage, Messaoud Belamri a insisté sur l’importance de régler ce problème. Dans ce sens, il a indiqué que le gouvernement a redoublé d’efforts dernièrement pour mettre fin à cette pénurie. Et ce, par la mise en place de plusieurs mesures. Telle que la promulgation des réformes juridiques, la surveillance et les rapports.