Depuis quelques semaines , les Algériens vivent au rythme des coupures d’eau, et une crise sans précédent de l’eau, dans la plupart des wilayas, et ce, au plein milieu de l’été et de la saison et estivale.
Le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, a affirmé que 22 wilayas du pays sont concernées par le manque d’eau, et ce, en raison de la réduction « drastique » des précipitations dans les régions ouest et centre du pays durant ces trois dernières années.
« Depuis trois années, il y a eu une réduction drastique des précipitations, principalement dans les régions Centre et Ouest du pays, tandis que la région Est reste mieux arrosée. Il s’agit d’une réduction de 35 à 40% par année, ce qui a engendré une diminution drastique des volumes d’eau, emmagasinés dans les barrages « , a-t-il révélé.
Ainsi ce sont ces 22 wilayas concernées par le phénomène du stress hydrique pour lesquelles des mesures d’urgence ont été engagées par les pouvoirs publics afin de garantir une alimentation stable en eau potable.
« Face à cette situation, des programmes d’urgence ont été lancés au niveau des 22 wilayas touchées par ce stress hydrique », a-t-il soutenu, précisant que « certains programmes ont donné des résultats était donné que le déficit était gérable, tandis que d’autres régions la situation est plus lourde ».
22 wilayas en stress hydrique
Le département des Ressources en eau compte 22 wilayas fortement touchées où des solutions sont mises en œuvre. « Dans l’Ouest du pays, plus précisément à Sidi Bel Abbes, où le barrage de Sidi Abdelli a connu un taux très faible de remplissage, la ville et plusieurs communes seront raccordées à la station de dessalement et au barrage de Sikkak (Tlemcen). Les travaux se terminent au mois de juillet. Cette nouvelle ressource va renforcer et garantir l’alimentation en eau potable de la population de Sidi Bel Abbes, en attendant l’hiver prochain », affirme le responsable. Il cite d’autres mesures prises, à l’exemple des solutions apportées dans les wilayas de Sétif et de Bordj Bou Arreridj.
« Il y a un transfert à partir du barrage d’Ighil Emda vers le barrage Mahouane à Sétif. Ainsi, il y aura un autre transfert cette fois-ci du barrage Mahouane de Sétif vers le barrage de Ain Zada qui alimente la wilaya de Bordj Bou Arreridj. » En revanche, pour le Centre du pays et l’algérois, la situation est plus complexe, reconnait Smaïl Amirouche.