Les différents commerçants des citernes et des réservoirs d’eau ont profité pleinement du de cette période marqué par une terrible pénurie de l’eau dans la plupart des villes algériennes en affichant des hausses de prix continuelles et sans répit pour les petites bourses.
La spéculation bat son plein, il suffit d’observer les commerçants spécialisés dans la vente de ce produit ainsi que les droguistes qui vendent les fûts en plastique pour s’en rendre compte.
Les locaux de vente des citernes et des réservoirs d’eau en plastique ont enregistré, ces derniers jours, une affluence, sans précédent, de la part des Algérois après l’entrée en vigueur samedi dernier du programme d’urgence de distribution de l’eau potable mis en place par la SEAAL.
Des yeux écarquillés de stupeur devant les prix affichés, des mines défaites et visages rarement souriants, et l’air abattu, sont autant d’images qui se répètent au niveau de tous les magasins spécialisés dans la vente de ce produit.
Les prix s’envolent
La demande et les prix sont en hausse au niveau des marchés de gros et de détails, le prix des citernes chez les détaillants connaît une flambée, les contenants de 500 l qui étaient cédés à 8 000 DA sont à 13 000 DA, selon l’associatif de l’ANCA.
Le montant global pour acheter une citerne, un surpresseur et tous les accessoires oscille entre 30.000 et 50.000 da, sachant que c’est la capacité du réservoir et la puissance du surpresseur qui définissent le prix final en plus des frais de la main d’œuvre allant de 6.000 jusqu’à 15.000 dinars, en fonction de la distance entre la canalisation et l’endroit de l’installation du réservoir.
En général, les prix ont connu ces derniers temps une augmentation de l’ordre de 5.000 à 10.000 dinars, une citerne de 300 litres est aujourd’hui vendue à 9.500 dinars, celle de 500 litres à 11.000 dinars, celle de 800 litres à 14.000 dinars et la citerne de 1000 litres à 15.000 dinars.