Le ministère des Ressources en eau a révélé, ce mercredi 26 mai 2021, qu’il comptait sur plusieurs alternatives pour assurer la distribution et la couverture des besoins des citoyens en eau potable compte tenu de la rareté des pluies.
Dans un communiqué rendu public, le ministère a déclaré que parmi les mesures les plus importantes adoptées par le secteur pour améliorer le service public de l’eau figure le système de détournement de l’eau du barrage de Kaf Eddir à Damous dans la wilaya de Tipaza. Le ministère a confirmé que ce projet fournira de l’eau potable et éliminera le problème de sa pénurie dans certaines municipalités de la même wilaya.
Mise en place d’un système de détournement
Ce projet vise également à doter les communes de Damous, Beni Milleuk , Gouraya, Aghbal, Hadjret Ennous, Sidi Semiane, Cherchell et Sidi Moussa d’une capacité de production de 21 millions de mètres cubes par an. Le projet permettra de distribuer de l’eau à 45 897 habitants sur 58 zones d’ombrage, avec une capacité de production de 8 613 m3 par jour.
Le ministère a également précisé que l’appel d’offres national pour l’achèvement du projet de dérivation de l’eau avait été annoncé depuis le barrage de Kaf Eddir dans l’État de Tipaza par l’Agence nationale pour les barrages et a été fixée au mois de juillet 2021. Date à laquelle débuterons les travaux de finition. Dans la wilaya de Boumerdès, 11 puits de remplacement ont été achevés et 14 puits ont été réhabilités dans les différentes communes de la wilaya.
Le nouveau programme sera mis en œuvre pour l’achèvement de 25 puits avec un débit estimé à 35 251 m3 / jour, dont 23 seront bientôt achevés et deux en cours de lancement. De son côté, le directeur général de l’algérienne des eaux, Smaïl Amirouche, a souligné lors de sa rencontre avec le Wali de Boumerdès, la nécessité de changer la réception de l’eau et d’instaurer une culture d’économie et de rationaliser son utilisation. Ce dernier a appuyé son propos en interpelant le citoyen algérien dans son rôle concernant la préservation de cette ressource en changeant ses habitudes de consommation. Notamment dans le contexte actuel de changement climatique et d’absence de précipitations.