Le mois sacré du Ramadan s’approche à grands pas, et les citoyens algériens vivent au rythme des pénuries et de la flambée des prix, qui touchent différents aliments (viandes, légumes, fruits, semoule, lait, farine…). Un des aliments que les Algériens consomment en quantité est le lait, ce qui crée souvent des pénuries en particulier durant le mois sacré de Ramadan.
Le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a ordonné une augmentation de la production de lait avant le début du mois sacré de Ramadan.
Et le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a déclaré lors de ses réponses aux questions des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), que le Premier ministre avait donné ses instructions pour augmenter la production de lait parallèlement à la forte demande de cet aliment pendant le mois sacré.
Sur la question de la pénurie du lait, le ministre Zeghdar a attribué cela à un défaut dans le processus de distribution, soulignant aussi que tous les facteurs requis par le processus de production sont disponibles. Tout en affirmant la nécessité d’élever des vaches pour assurer la matière première, précisant à cet égard, les incitations contenues dans la loi sur l’investissement pour encourager les investisseurs.
De plus, Ahmed Zeghdar a confirmé que la filière comptait 118 usines produisant du lait au niveau national, dont seulement 15 publics qui œuvrent pour assurer l’équilibre du marché.
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Importation du blé en Algérie : Zeghdar exprime son mécontentement
D’autre part, le ministre de l’Industrie a abordé le sujet du blé en Algérie et a indiqué que le nombre de moulins répartis au niveau national est très important, considérant qu’ils sont suffisants pour l’ensemble de l’Afrique.
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Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a également critiqué l’importation de blé de l’étranger, estimant : « C’est déraisonnable pour un pays qui se classe premier en Afrique et 10e au monde en termes de superficie d’importer du blé ! », ajoutant que l’Etat parie sur une production de 50 quintaux par an, compte tenu de la volonté des agriculteurs, pour y parvenir en parallèle du soutien que l’État s’est engagé à le fournir.