Les responsables concernées, ministres y compris, ne cessent de vanter les mérites de la révolution numérique et électronique dans les différents services, administrations et institutions, notamment celles en rapport avec les besoins quotidiens du citoyen. Mais force est de constater que l’Algérie fait moins bien que de nombreux pays voisins. La Tunisie ou le Maroc sont, effectivement, passés au biométrique depuis plusieurs années déjà. Le permis de conduire à points est, également, mis en place dans ces deux Etats. Par ailleurs, il est clair que l’urgence d’établir ces deux documents est de mise. Pour un pays qui ne cesse de multiplier les campagnes de sensibilisation pour assurer «la sécurité routière et le contrôle des routes et des véhicules», il n’est pas judicieux de retarder leur délivrance. Le service biométrique est déjà en place. Les passeports biométriques sont, pour preuve, délivrés depuis 2013, conformément aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (ICAO). Du coup, il est à se demander pourquoi les documents tardent-ils à venir ?
Encore un autre chantier en souffrance. Le permis de conduire et la carte grise biométriques tardent à voir le jour malgré les annonces répétées faites par le ministre de l’Intérieur et son collègue des Transports.
Mais comme dit l’adage «les promesses n’engagent que ceux qui les font». Nous sommes bien dans ce cas, puisque les deux documents tant promis ne verront pas le jour de si tôt. Et pour cause.