On le sait, c’est le péché pas très mignon de tout le monde, le téléphone au volant. Bien que ce soit très dangereux, on est presque tous coupables de cette erreur et infraction très courante du code de la route. Ce détail est à l’origine de la plupart des accidents de la route.
Au vu de la dangerosité des répercussions que peut engendrer l’utilisation du téléphone au volant, les autorités se sont toujours montrées intransigeantes, le retrait de permis était indiscutable. En 2022, c’est un arrêté interministériel qui change la donne à ce sujet, plus de retrait ou de suspension du permis de conduire, les services compétents jugent que ces procédures n’ont pas montré leur efficacité.
Donc, afin de lutter contre les accidents de voitures, mais aussi contre la corruption et la bureaucratie, les ministères de l’intérieur et des Transports ont mis en place de nouvelles procédures.
Place aux amendes
Pour lutter contre ce phénomène qui n’a eu de cesse de se répandre, une nouvelle procédure est entrée en vigueur, ce mardi 1er février. Il s’agit donc des amendes forfaitaires, désormais, les conducteurs devront payer des amendes dans un délai de 45 jours ( avec possibilité de conduire pendant 10 jours avec le PV de constatation du retrait délivré par les services compétents ).
Pour l’utilisation du téléphone, l’amende est fixée à 5000 DA voire 7000 DA en cas de non-paiement durant l’échéance exigée. Il convient de noter que si l’amende n’est pas payée pour certaines infractions durant l’échéance exigée, le conducteur ne pourra plus conduire et son dossier passera aux services judiciaires.