On vous attendait à la plus haute marche du podium. Mais finalement vous vous contentez du bronze. Etes-vous satisfait de ce résultat ?
Je ne vous cache pas que mon objectif dans ces jeux était d’atteindre la finale au minimum mais que voulez-vous, le destin en a voulu autrement. Vous savez, la loi du sport est faite ainsi et on ne peut rien faire. Il y’a toujours un vainqueur et un vaincu. Cela dit, il ne faudrait pas non plus faire dans la fatalité car un podium dans les JM est toujours bon à prendre.
Pourtant, lors de la finale du tableau B, vous aviez eu d’énormes difficultés pour venir a bout du judoka italien ?
C’est vrai que j’avais très mal entamé le combat ce qui a permis à Alberto Borin de mener au score mais heureusement que je n’ai pas douté un seul instant en mes capacités continuant à y croire jusqu’au bout. C’est d’ailleurs grâce à cette volonté de fer que j’ai réussi à renverser la vapeur et remporter le combat. Il faut reconnaître que les encouragements du public de la salle Febo m’ont vraiment donné des ailes. Sans lui, je ne pense pas que j’aurais réussi à remonter le score. Je lui dédie cette médaille et je tiens à le remercier vivement.
Apparemment ce résultat est loin de vous satisfaire. A quoi attribuez-vous ce faux pas ?
Je dirais tout simplement à la chance et surtout au mental car il faut savoir qu’on ne s’est pas préparé comme il se doit à ce rendez-vous de Pescara. Ce n’est pas pour me justifier mais il ne faut pas oublier que lors de la demi-finale face au Français Cyril Marat, j’ai été victime de la partialité des juges.
Ne pensez-vous pas que ce résultat risque d’influer sur votre moral a quelques semaines des prochains championnats du monde d’Amsterdam ?
Au contraire cela va me pousser à travailler d’arrache pied pour essayer de rectifier le tir et retrouver mon véritable niveau. J’estime que j’ai une revanche à prendre sur le sort et sur moi même et je ferais le maximum pour ne pas décevoir à Amsterdam.
