La banque américaine « Goldman Sachs » s’attendait à ce que les prix de référence mondiaux du Brent pour les troisièmes et quatrièmes trimestres de cette année se situent entre 110 et 125 dollars le baril, tout en maintenant ses prévisions de prix pour les horizons 2023 inchangées à 125 dollars le baril.
Dans ce sens, il a été publié dans son rapport publié, ce lundi 78 août 2022, que la demande mondiale de pétrole pourrait croître de 1,2 million de barils par jour au second semestre de cette année, et de 2 millions de barils par jour en 2023.
Il a ajouté que les raisons qui poussent les prix du pétrole à augmenter sont toujours fortes, dans un contexte de déficit de l’offre actuelle bien supérieur à ses attentes au cours des derniers mois, malgré sa récente baisse due à plusieurs facteurs, dont les craintes d’une récession mondiale.
Le rapport prévoyait également que les prix de l’essence et du diesel dans les stations-service aux États-Unis augmenteront à 4,35 dollars et 5,50 dollars, respectivement, d’ici le quatrième trimestre de l’année en cours, et en moyenne à 4,40 et 5,25 dollars pour l’année prochaine.
OPAEP publie ses prévisions pour le second semestre 2022
De son coté, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) s’attend dans son dernier rapport à une stabilisation des prix du pétrole brut au cours du deuxième semestre de l’année en cours 2022 entre 90 et 100 dollars le baril. L’organisation a expliqué dans le 48e rapport annuel de son secrétaire général que les prix du pétrole brut ont augmenté au cours des six premiers mois de 2022 pour atteindre leurs plus hauts niveaux depuis des années, à un taux de 105 dollars le baril.
Cette augmentation, selon le rapport, a été motivée par des inquiétudes croissantes concernant les pénuries d’approvisionnement dans un contexte d’escalade des tensions géopolitiques dans certaines zones de production clés, en particulier en Europe de l’Est et au Moyen-Orient, des perturbations de l’approvisionnement dans la mer Caspienne et des pénuries d’essence et de carburant diesel pendant la saison estivale.
Cependant, les inquiétudes concernant le ralentissement de la demande en Chine, premier importateur mondial de pétrole, ont contribué à limiter la hausse des prix, dans le contexte de la pire épidémie du virus Covid-19 en deux ans, ajoute la même source.