L’invasion russe, ordonnée par le président Vladimir Poutine, dans l’Est de l’Ukraine a provoqué une hausse des prix du pétrole. Avec des records jamais enregistrés depuis presque 8 ans.
En effet, la déclaration de guerre de la Russie à l’Ukraine a fait bondir les cours du pétrole à l’ouverture sur les marchés européens. Ces derniers jours on enregistre des records.
Le jeudi 24 février, le baril de Brent a grimpé à presque 103 dollars, avec une hausse de 5,30%. Le brut léger américain, quant à lui, a gagné 6,23% à 97,84 dollars. Des cours d’or noir au plus haut depuis août 2014.
Moins d’une semaine plus tard, après avoir clôturé en forte hausse d’environ 8% à 105.35 dollars, hier mardi 1er mars, le baril du pétrole algérien, a franchi en cette matinée du mercredi 2 mars la barre symbolique des 110 dollars.
Une hausse de près de 6% par rapport à la clôture de lundi, en atteignant 111.53 dollars. Au plus haut depuis presque 8 ans (juillet 2014). Sur les cinq dernières séances, le Brent a gagné plus de 15%.
La hausse des prix du pétrole pourrait se poursuivre
Avec la crispation des marchés de produits pétroliers, provoqué par le conflit entre la Russie et l’Ukraine, les experts estiment que les cours de l’or noir, et du gaz, devraient poursuivre encore leur hausse.
Dans une déclaration à l’agence Reuters, Atsushi Takeda, chef économiste chez Itochu Economic Research Institute à Tokyo, a livré une analyse sur cette situation.
« L’impact du conflit en Ukraine sur les prix de l’énergie pourrait se prolonger (…) Les économies occidentales continueront à faire face à une forte pression inflationniste, un autre facteur épineux pour les responsables de politique monétaire qui réfléchissent à l’opportunité de resserrer davantage leur politique ou bien d’attendre », a-t-il expliqué.