Pétrole: Goldman Sachs prédit un accord sur le gel de la production à Alger

Pétrole: Goldman Sachs prédit un accord sur le gel de la production à Alger

IMG_20160823_192719.JPGDans son rapport, Goldman Sachs indique que l’Arabie saoudite, qui a désormais un nouveau ministre de l’Energie, sera plus ouverte à la coopération.

Un accord sur le gel de la production de pétrole entre les membres de l’Opep et d’autres pays producteurs pourrait être conclu dès septembre, lors du Forum international de l’Energie qui se tiendra à Alger, selon la banque américaine Goldman Sachs.

Les experts de la banque américaine mettent en garde toutefois que si l’accord débouche sur la hausse ultérieure des prix du baril et qu’il entraîne une intensification des exportations depuis les pays non membres de l’Opep, celui-ci risque d’être contreproductif pour l’Organisation.

Dans son rapport, Goldman Sachs indique que l’Arabie saoudite, qui a désormais un nouveau ministre de l’Energie, sera plus ouverte à la coopération. Dans le même temps, selon les experts, il est peu probable que l’Arabie saoudite et l’Iran acceptent tous les deux le gel de la production.

« Une amélioration des relations entre les parties en conflit serait plus avantageuse pour rétablir l’équilibre pétrolier que le gel du niveau de la production au sein de l’OPEP, suite auquel la production sera maintenue à un niveau record », affirment les analystes.

Après un très mauvais mois de juillet, les cours se sont repris de quelque 20% en août dans l’espoir renouvelé d’une stabilisation de l’offre, après la volonté affichée par les principaux pays producteurs en vue de rééquilibrer le marché. Toutefois, le pétrole a continué à reculer cette semaine sur fond d’inquiétudes ravivées concernant le niveau élevé de l’offre.

Les attentes de l’accord d’Alger

La flambée du marché de ces derniers jours « est fortement associée aux attentes d’un accord entre la Russie et les producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole sur un plafonnement de leur production », ont rappelé dans une note les experts de Commerzbank. « Si l’on se met à douter de cet accord, la spéculation à la baisse risque de reprendre et d’entraîner une forte baisse des cours. »

En attendant la tenue d’une réunion extraordinaire de l’OPEP fin septembre à Alger, les experts de Commerzbank soulignaient que les actualités de ce début de semaine étaient peu engageantes en laissant craindre une reprise de la production en Irak et au Nigeria.

Vers 10H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,72 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 44 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude, pour la même échéance, perdait 45 cents à 46,96 dollars.