ALGER – Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a reculé jeudi à 64,55 dollars le baril, contre 64,58 dollars la veille, a indiqué vendredi l’Organisation pétrolière sur son site web.
Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l’OPEP (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).
Jeudi, les prix du pétrole ont terminé en petite hausse, les investisseurs restant sensibles à tout soubresaut dans la région du Golfe persique et continuant à digérer un rapport montrant une chute des stocks de brut aux Etats-Unis.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’est apprécié de 18 cents, ou 0,3%, pour clôturer à 63,39 dollars.
A New York, le baril américain de WTI pour livraison à la même échéance a gagné 14 cents, ou 0,3%, pour finir à 56,02 dollars.
« La nouvelle attaque contre l’Arabie saoudite a probablement aidé car elle porte à nouveau l’attention des investisseurs sur la situation géopolitique tendue dans la région », a relevé un analyste.
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Une coalition militaire dirigée par Ryad a en effet annoncé avoir intercepté jeudi un drone des rebelles yéménites qui visait une ville du Sud du royaume.
De quoi raviver encore un peu plus les tensions dans cette région du monde qui voit transiter l’équivalent de 21% de la consommation mondiale de produits pétroliers, selon l’Agence américaine d’informations sur l’Energie (EIA).
Le ministère britannique de la Défense a d’ailleurs annoncé jeudi avoir ordonné à la Royal Navy d’escorter les navires civils battant pavillon britannique dans le détroit d’Ormuz, où l’Iran a arraisonné un de ces bâtiments la semaine dernière.
Les acteurs du marché étaient aussi toujours sous le coup du rapport publié la veille par l’EIA, qui a montré un plongeon des réserves de brut de 10,8 millions aux Etats-Unis et une baisse marquée de la production dans le pays.
Il y a lieu de rappeler que l’OPEP et ses dix partenaires ont décidé, début juillet, de prolonger leur accord de réduction de la production pour une durée de 9 mois à partir du 1er juillet tout en adoptant une charte de coopération.
L’Organisation avait convenu, en décembre 2018, avec dix pays producteurs non-OPEP, la Russie à leur tête, d’une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils/jour à partir du 1er janvier 2019, pour une période de six mois, avec une réduction de 800.000 barils/jour par l’OPEP et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-OPEP.