Le prix du pétrole étaient orientés à la baisse, hier, en Asie en raison du renforcement du dollar et de propos d’un ministre iranien annonçant une augmentation de la production de son pays. Vers 04H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre reculait d’ un cent à 46,34 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en octobre, cédait 6 cents à 48,31 dollars.
Le ministre iranien du Pétrole Bijan Zangeneh a estimé que son pays devait augmenter sa production pour retrouver ses parts de marché perdues à l’époque des sanctions internationales qui viennent d’être levées.
Or, le marché est plombé par une offre de pétrole excédentaire. Des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres producteurs non membres du cartel doivent se réunir en septembre en Algérie pour discuter des moyens de soutenir les prix.
Une telle réunion avait échoué il y a quelques mois du fait de l’Iran, réticent à réduire sa production au moment où son pétrole arrose de nouveau les marchés mondiaux.
« La hausse du dollar a aussi joué », a commenté Jeffrey Halley, de Oanda.
Le renforcement du dollar, lié à de nouvelles déclarations de responsables de la Réserve fédérale (Fed), pénalise le pétrole libellé dans cette devise en le rendant plus cher pour les investisseurs utilisant d’autres monnaies.