La récession a un impact direct sur les cours du pétrole. Malgré une hausse hebdomadaire d’environ 3,4%, le cours du pétrole Brent connaît une baisse de 1,46% aujourd’hui.
En effet, en ce vendredi 13 août 2022, il est affiché à 98,150 $, après une ouverture à 99,330 $. Les chiffres du site OilPrice démontrent que le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain connaît lui aussi une baisse de 2,38 % et atteint les 92,9 $.
Selon les spécialistes, cette baisse du prix du pétrole est dans un premier temps causée par les négociations sur le nucléaire iranien. Josep Borrell, porte-parole du chef de la diplomatie européenne a d’ailleurs pris l’initiative d’évoquer le sujet. Il a affirmé que “l’Union Européenne (UE) attendait de l’Iran et des États-Unis une décision rapide en ce qui concerne le compromis final élaboré à Vienne pour sauver l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien”. Dans un second temps, la récession jouerait elle aussi un rôle majeur quant à cette baisse.
L’OPEP révèle ses prévisions quant à la croissance de la demande du pétrole
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a publié son rapport mensuel sur l’état du marché pétrolier ce jeudi 11 août 2022. Dans celui-ci, elle baisse sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour l’année 2022. Cela est essentiellement dû au conflit entre la Russie et l’Ukraine mais aussi à l’inflation qu’a engendré la crise sanitaire.
Selon l’OPEP, la demande de pétrole connaîtra une hausse de 3.1 millions de barils par jour, soit 260 000 barils par jour de moins que la prévision faite précédemment. Néanmoins, les prévisions pour l’année 2023 sont maintenues, et l’Organisation reste sur sa prévision : 2.7 millions de barils par jour.