L’émergence de la pandémie liée à la covid-19, a fait prendre conscience aux spécialistes de la Santé de l’importance des recherches et activités scientifiques.
À L’auditorium du CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou, un colloque national intitulé “La pandémie de Covid-19 en néphrologie”, a été tenu jeudi passé 28 octobre. L’information rapportée par nos confrères du Quotidien Liberté porte essentiellement sur les différentes interventions des médecins spécialistes.
Dans un premier temps, Dr Toufik Djerboua, responsable du laboratoire PCR de l’université Mouloud-Mammeri a évoqué l’utilité et l’importance de la plateforme du diagnostic Covid-19 de l’université dans la prise en charge de l’épidémie.
Manque des moyens nécessaires à la recherche scientifique
Concernant une éventuelle recrudescence des cas de contamination, Dr Djerboua refuse de prédire l’avenir et préfère miser sur la surveillance. Pour lui, il est très probable qu’un variant algérien existe, mais on n’a malheureusement pas les moyens pour le détecter.
Dr Djerboua, coordinateur du laboratoire de diagnostic du Covid 19 de l’université Mouloud Mammeri, n’a pas manqué à expliquer cette situation. En effet, « Pour la détermination d’un variant, il y a nécessité d’avoir des techniques d’essais coûteuses qui ne sont pas à notre disposition. C’est pour cela qu’il est très important de se donner les moyens pour une lutte efficace contre le virus », indique le spécialiste.
Vers une démocratisation des tests PCR ?
“Il faut se donner les moyens de démocratiser les tests PCR et de démocratiser les tests de détection des variants. C’est comme cela que nous réussirons à faire une politique de prise en charge de l’épidémie qui soit vraiment efficace”, plaide Dr Djerboua tout en indiquant que la multiplicité des dépistages aident amplement dans la lutte contre la covid-19.
Autre révélation très importante rapportée par le journal algérien, concerne la contamination des enfants par le maudit virus. À ce propos, Dr Djerboua, se dit étonné de voir sur « les réseaux sociaux des interventions qui disaient que l’épidémie faisait des ravages chez les enfants et que c’est le variant Delta », et ce, avant d’ajouter que la contamination chez l’enfant était très rare, d’autant plus que ce dernier « semble naturellement résistant à l’infection ».