Le 15 février 1995, Nabila Djahnine, architecte et militante féministe engagée, a été lâchement assassinée par des terroristes pour ses idées, à Tizi-Ouzou.
Nabila Djahnine était une militante très engagée dans la lutte pour les droits de la Femme, elle était également fondatrice, en 1990, de l’association Tighri n’tmetut (cri de femme).
Très tôt elle a pris part aux mobilisations contre le code de la famille, voté en 1984 et toujours en vigueur, qui fait des femmes algériennes des mineures à vie.
Nabila Djahnine militait aussi pour une société égalitaire où les disparités sociales doivent être bannies. Une conviction qui a inspiré son engagement dans le PST, un parti prônant l’égalitarisme.
La présidente de la très dynamique association «Tighri n tmettut», était une farouche opposante au pouvoir en place et militait aussi pour la démocratie et la reconnaissance de la dimension amazighe, et pour une Algérie libre et démocratique.
26 après, elle est toujours présente dans les mémoires
Un certain 15er ferrier 1995, Nabila Djahnine, elle était la cible d’un attentat terroriste le 15 février 1995.
Elle était surprise par les tirs meurtriers d’une arme automatique pendant qu’elle se trouvait à la hauteur du CEM Smaïl Ameyoud (Nouvelle-Ville), soit juste à une centaine de mètres environ avant l’entrée de l’Université Mouloud-Mammeri du côté ouest.
Une rafale tirée par des individus qui ont pris la fuite, en plein centre de la ville de Tizi Ouzou.
26 ans après sa triste disparition elle est toujours présente dans les mémoires. Elle restera un modèle de courage et de bravoure pour beaucoup de jeunes femmes et de jeunes hommes.
Le flambeau de son combat et de ses idées est aujourd’hui repris par la nouvelle génération, Nabila est toujours vivante dans la mémoire de tous ceux qui ont combattu l’injustice à ses côtés. Elle vit également dans la mémoire collective des Algériens et Algériennes qui font d’elle un symbole de lutte et de liberté.