C’est dans un contexte marqué par une banalisation des violences faites aux femmes au sein de la société algérienne que la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou a affirmé hier à Alger, la détermination de l’Algérie à renforcer et à promouvoir la place de la femme dans tous les domaines.
Cette affirmation intervient dans le cadre des travaux de la 41e session du comité de la femme arabe préparatoire à la 66e session de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme, qui se tiendra lors du mois de mars prochain.
La ministre, dans une déclaration à la presse en marge de cette rencontre, a affirmé que la question des mariages mixtes et de leurs effets sociaux sera traitée lors d’une conférence ministérielle arabe par visioconférence.
Il est à noter que le mariage mixte en Algérie est soumis à une autorisation délivrée par le wali territorialement compétent. La loi interdit notamment le mariage d’une Algérienne musulmane à un étranger non musulman. Ce mariage doit, toujours selon les indications officielles, « préserver la cohérence sociale, la sécurité nationale et l’ordre public ».
Mariage mixte : la proposition « bien accueillie »
La ministre a déclaré que « la demande de l’Algérie relative à la proposition de tenue d’une conférence ministérielle arabe par visioconférence, consacrée à l’examen des effets sociaux du mariage mixte a été favorablement accueillie par la commission de la femme arabe ».
Elle ajoute que cette conférence constituera une occasion pour mettre en avant les principaux systèmes juridiques nationaux inhérents à cette question, mais aussi de formuler des propositions qui visent à traiter les effets sociaux du mariage mixte.
Il est à noter que Krikou a affirmé lors des travaux de la 41e session du comité de la femme arabe que l’Algérie « œuvre au renforcement et à la promotion de la place de la femme dans tous les domaines, en concrétisation de ses engagements internationaux ».