L’international algérien, Djamel Benlamri, fait face aux conséquences de son transfert à l’Olympique Lyonnais.
En effet, suite à la plainte du club saoudien d’Al-Shabab, la fédération internationale de football a condamné le défenseur algérien à verser une somme qui avoisine le million d’euros au pensionnaire de la première division du championnat de l’Arabie Saoudite.
Le club de la capitale saoudienne a jugé que la rupture du contrat de son ancien défenseur central a été faite d’une manière unilatérale, ce qui a poussé les dirigeants du club Riyadien à déposer une plainte contre le défenseur Djamel Benlamri auprès de la FIFA.
L’instance internationale a validé les démarches d’Al-Shabab et a fixé le montant et les délais du règlement de cette amande. De ce fait, Benlamri doit verser 905 mille euros, plus exactement, au risque d’écoper d’une autre sanction qui le priverait de frôler les terrains de football pendant une période de 6 mois.
Les faits du transfert de Benlamri
En 2020, le défenseur central de l’équipe d’Algérie portait les couleurs du club saoudien d’Al-Shabab. À la recherche d’un tôlier en défense lors du Mercato estival, le club rhodanien de l’Olympique Lyonnais a jeté son dévolu sur le championnat d’Afrique 2019. Les portes de l’Europe s’ouvraient pour la première fois au défenseur algérien ; l’offre de l’OL n’était pas à refuser pour l’ancien joueur de l’Entente de Sétif.
Cependant, dans la hâte de découvrir l’un des championnats européens, Benlamri aurait rompu unilatéralement son contrat avec son club d’alors. Une décision que Djamel Benlamri devait accompagner d’une indemnisation de transfert, selon les dirigeants du club de la capitale saoudienne.
Néanmoins, la presse algérienne révèle que le joueur ne compte pas se soumettre à la volonté de ses anciens dirigeants et a engagé son avocat pour contester cette mesure jugée très sévère.