Tout porte à croire que les grandes quantités de pluies ayant touché l’ensemble des wilayas du Nord aideront à résoudre les gros problèmes de pénurie d’eau, notamment dans la capitale Alger. Ce point de vue vient d’être réfuté cependant par le vice-président du directeur générale la SEAAL, Amine Hamdane.
Dans une déclaration à la chaine de télévision privée El Hayat, le responsable au de la Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger a affirmé que « les quantités de pluies qui se sont abattues dernièrement ne permettent pas un changement positif du programme de distribution de l’eau ».
Selon le dit responsable dont les propos ont été rapportés ce samedi 20 novembre par les médias nationaux, les pluies demeurent tout à fait insuffisantes pour impacter réellement les programmes de distributions de l’eau.
Pour étayer son point de vue, Amine Hamdane explique que la capitale Alger, à elle seule, consomme pas moins de 750 mille mètres cubes. L’intervenant déclare par ailleurs, que l’objectif de la SEAAL est d’assurer un programme de distribution de l’eau, stable au niveau de toutes les communes de la capitale.
Un point de vue partagé par la plupart des responsables des ressources hydrique
En effet, le vice-président du DG de la SEAAL est loin d’être le seul responsable à tenir de tels propos. Bien avant lui, d’autres ont affirmé que les dernières précipitations sont insuffisantes pour mettre fin au stress hydrique.
C’est le cas notamment de la directrice centrale de l’Agence nationale des barrages et transferts, Mme Nadia Ouchar. Cette dernière avait précisé, lors de son intervention mardi 16 novembre sur les ondes de la Radio nationale que le taux national moyen de remplissage des barrages est, jusque-là, de 33,7%.
Bien qu’il soit appréciable, ce taux demeure insuffisant selon l’invitée de la radio nationale ayant indiqué qu’il s’agit d’une légère progression au vu de l’inégalité dans la pluviométrie par régions.