Pluies, orages, vents et neiges : à quelles prévisions météo faut-il s’attendre ce lundi 7 avril ?

Pluies, orages, vents et neiges : à quelles prévisions météo faut-il s’attendre ce lundi 7 avril ?

La météo continue d’afficher ses caprices ce lundi 7 avril 2025. Alors que certaines régions profitent d’un temps plutôt stable, d’autres doivent composer avec des conditions plus agitées, marquées par des pluies, des orages, et même quelques chutes de neige locales. Dans cet article, découvrez le bulletin météo de la journée.

Les services de Météo Algérie ont émis plusieurs bulletins de vigilance pour la journée. Un avertissement de niveau 1, de couleur jaune, concerne les wilayas de Souk-Ahras, El Oued, Oum El Bouaghi, Tébessa, Guelma, Annaba, Khenchela et El Tarf, en raison des risques d’orages et de précipitations parfois intenses. La wilaya d’El Oued figure également sur la liste des zones placées en alerte pour « neige et verglas » ainsi que pour des vents violents pouvant compliquer davantage les déplacements.

🟢À LIRE AUSSI : Aïd al-Adha 2025 : Ouverture des inscriptions pour l’acquisition de moutons au profit des employés

Ces perturbations météo, principalement concentrées sur l’est du pays, exigent une attention particulière, notamment pour les automobilistes. Car les conditions routières pourraient se dégrader rapidement dans certaines zones.

Que disent les prévisions météo de ce lundi ?

Malgré ces foyers d’instabilité, une grande partie du territoire connaîtra un temps plus clément. Les régions nord du pays bénéficieront d’un ciel généralement dégagé à partiellement voilé. Quelques passages nuageux sont à prévoir sur les wilayas de l’est.

Au sud, les prévisions météo annoncent un ciel partiellement voilé, avec une couverture nuageuse plus marquée sur le nord du Sahara et le Sahara occidental. Aucune alerte spécifique ne concerne ces régions pour l’instant, mais une surveillance reste de mise, surtout en période de transition climatique comme celle-ci.

Pourquoi le changement climatique menace la santé mondiale ?

Le changement climatique bouleverse déjà les équilibres sanitaires mondiaux et représente aujourd’hui l’un des plus grands défis de santé publique du XXIe siècle. Face à cette réalité, le Fonds mondial tire la sonnette d’alarme : les dérèglements climatiques menacent directement sa mission d’élimination du VIH, de la tuberculose et du paludisme, tout en fragilisant des systèmes de santé déjà vulnérables.

Les pays les plus touchés par ces épidémies figurent souvent parmi ceux qui subissent les effets les plus graves de la crise climatique, malgré leur faible contribution aux émissions de gaz à effet de serre. Inondations, sécheresses, vagues de chaleur ou encore déplacements massifs de populations perturbent l’accès aux soins, interrompent les traitements et favorisent la propagation des maladies, notamment dans les régions où la couverture sanitaire reste précaire.

Le paludisme illustre parfaitement cette corrélation. La hausse des températures et la modification des régimes de précipitations élargissent les zones de présence du moustique vecteur, notamment en altitude, tout en allongeant les saisons de transmission. Quant aux personnes vivant avec le VIH ou la tuberculose, elles se retrouvent souvent dans des contextes aggravés par les catastrophes naturelles, ce qui compromet le suivi médical et augmente le risque de résistance aux traitements.

Face à ce double défi – sanitaire et climatique – le Fonds mondial redouble d’efforts. Il concentre 71 % de ses investissements dans les 50 pays les plus vulnérables au climat, avec une priorité donnée à la lutte contre le paludisme. Chaque année, deux milliards de dollars soutiennent des systèmes de santé plus solides, plus inclusifs et mieux préparés aux pandémies comme aux événements climatiques extrêmes.

Quelles sont les actions du Fond ?

Des projets concrets se multiplient : numérisation des dossiers médicaux pour éviter leur perte lors de catastrophes, renforcement du maillage territorial par des agents de santé communautaires, et implication accrue des populations locales dans l’élaboration de réponses adaptées aux réalités du terrain.

Créé en 2014, un fonds d’urgence permet également de débloquer rapidement des financements en cas de crise. Près de 40 % de ces ressources ont déjà servi à faire face à des événements climatiques majeurs entre 2014 et 2023.

🟢À LIRE AUSSI : Horreur à Mila : Une jeune fille de 23 ans tue le père de son amie lors d’une visite pour l’Aïd

Le Fonds mondial mise aussi sur la coopération internationale pour renforcer sa capacité d’action. En 2023, il a lancé un partenariat stratégique avec la Banque mondiale et le Fonds vert pour le climat, afin d’accélérer les investissements croisés dans les domaines de la santé et du climat.

Le message est clair : la lutte contre les épidémies ne peut se faire sans une réponse forte et coordonnée au changement climatique. Ce combat commun nécessite des engagements durables et des actions concertées à tous les niveaux. Le Fonds mondial entend continuer à jouer un rôle moteur, jusqu’à l’éradication définitive de ces maladies.