Le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière a enregistré plus de 10.000 cas de rougeole, depuis le début de l’année 2019, a appris mercredi l’APS auprès du ministère.
« Plus de 10.000 cas de rougeole ont été enregistrés depuis le début de l’année en cours et cette maladie infectieuse pourrait se propager au vu du nombre d’enfants non encore vaccinés, a indiqué le directeur de la prévention et de la promotion de la Santé, le Dr. Djamel Fourar, à l’occasion de la semaine mondiale de la vaccination, qui coïncide avec la dernière semaine du mois d’avril.
Les symptômes de cette maladie contagieuse qui apparaissent 8 à 12 jours après exposition au virus consistent en une forte fièvre, une rhinite, une conjonctivite, des points blanchâtres à l’intérieur de la bouche ainsi qu’une diarrhée aigue.
Soulignant l’impératif de vacciner les enfants suivant le calendrier de vaccination, il a rappelé que « plus de 29.000 cas de rougeole ont été recensés en 2018, causant 26 décès ».
A ce propos, le Dr. Fourar a appelé à « davantage de vigilance et au respect du calendrier national de vaccination qui a prouvé son efficacité depuis l’indépendance », précisant que tous les types de vaccins sont disponibles au niveau de l’Institut Pasteur, des Etablissements de santé de proximité et des services Mère-Enfant.
Les 6 millions de doses du vaccin utilisés jusqu’à présent « n’ont causé aucun cas de décès », ce qui démontre que le vaccin importé par l’Algérie est de « qualité », et q’il est soumis à un contrôle rigoureux et respecte les normes recommandées par L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ».
Le vaccin antirougeoleux constitue « la meilleure arme de prévention », a-t-il affirmé, appelant les familles à se rapprocher des équipes médicales mobiles pour faire vacciner leurs enfants.
Le ministère de la Santé a installé une commission ad-hoc pour étudier et enquêter sur les cas de rougeole enregistrés ces dernières années « pour savoir si ces derniers sont dus à la non vaccination ou à d’autres facteurs, à l’effet d’élaborer une véritable base de données sur cette maladie infectieuse ».
Avec APS