Plus de 150 kg de corail saisis au large d’el-kala

Plus de 150 kg de corail saisis au large d’el-kala

Plus de 150 kilogrammes de corail ont été saisis en mer, avant-hier, au large d’El Kala par les garde-côtes, selon des sources sûres ajoutant que « toutes les unités étaient sur le pied de guerre contre les trafiquants ».

Ces derniers, comme il est de notoriété publique, font passer le corail pêché frauduleusement à travers la frontière tunisienne pour être revendu en Tunisie ou en Italie par des réseaux mafieux spécialisés qui auraient, selon nos sources, leurs têtes pensantes dans la ville même d’Annaba.

D’un autre côté, toutes les opérations effectuées par les garde-côtes ces dernières années et qui se sont soldées par des saisies plus ou moins importantes, ne seraient, comparées aux quantités réellement prélevées sur les bancs de corail, qu’une partie infime, tant les réseaux sont bien organisés, en aval et en amont de la pêche, comme devaient le révéler des sources proches de ce dossier.

Cependant, Il arrive que, acculés par les garde-côtes, les trafiquants, qui ont l’aspect de paisibles pêcheurs de poisson, se débarrassent de leur butin dans les innombrables criques qui bordent le littoral entre Annaba et El Kala, pour revenir le chercher quand le danger est passé, quand ce n’est pas en pleine mer, arrimé à des bouées balisées, « et pratiquement impossible à repérer quand la mer est forte.

Toutes ces astuces jointes à un matériel hautement sophistiqué, rendent la tâche particulièrement dure pour les garde-côtes qui doivent s’adapter à tous les changements pour rester performants dans leur lutte.

Selon nos sources, les trafiquants ont réellement pignon sur rue dans la petite ville d’El Kala qui s’est totalement transformée ces dernières années, passant d’une petite agglomération d’anciennes habitations pour la plupart datant de l’époque coloniale, à une ville comportant des quartiers en extension composés de villas plus cossues les unes que les autres.