Une opération de mutation de milliers d’éléments des Unités Républicaines de Sécurité (URS) a été entamé depuis la fin de la semaine dernière, apprend-on sur le quotidien arabophone El Khabar de ce 26 octobre.
Selon la même source, la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a commencé par un premier mouvement qui a touché 1600 URS de l’Unité d’El Hamiz mais aussi des éléments des unités de Blida, Mascara, Oran, Annaba, Boudouaou, Dar El Beida, Médéa et Tamanrasset.
Un mouvement amorcé sans consulter les concernés et sans qu’ils aient à remplir des fiches de vœu qui leur permettraient de choisir leur lieu de travail. Toutefois, apprend-on encore, la mutation en question n’a pas touché les cadres administratifs.
Selon des sources d’El Khabar à El Hamiz, les promotions » L » et « M » de l’année 2012 sont les plus concernées alors que des promotions plus anciennes ont été transférés vers des wilayas limitrophes.
Ces mesures administratives, estiment certains, sont considérées comme une satisfaction de leur revendication relative à la proximité des lieux de travail des lieux de résidence.
D’autres pensent y déceler, un début de décision coercitive avant d’être mutés vers les wilayas du Sud dans l’objectif de disperser les éléments qui ont initié le mouvement de protestation qui a conduit des milliers de policiers jusqu’au sit in devant le palais présidentiel d’El Mouradia. Cette dispersion préviendrait, selon les mêmes sources, tout autre mouvement de protestation.
Selon un élément des URS de la caserne d’El Hamiz, cité par le même quotidien, les forces en question auraient refusé la semaine dernière de réprimer les manifestants de Oued Ouchayeh qui réclamaient le relogement.
Pour Rappel, le ministre de l’Intérieur et le DGSN s’étaient engagés à ne prendre aucune mesure punitive contre les policiers protestataires.
