Plus de 4.500 opérations de formation spécialisée ont été réalisées, durant ces cinq (5) dernières années, pour la mise à niveau des éléments de la Protection civile (PC), a indiqué le sous-directeur des statistiques et de l’information à la direction générale de la PC, le colonel Farouk Achour.
Approché par l’APS en marge d’un exercice national de simulation d’un séisme, exécuté par la Protection civile dans les wilayas de Djelfa et Laghouat, le responsable a fait état « de la mise au point d’un programme de formation, au titre de la stratégie de modernisation du secteur et sa préparation pour faire face aux catastrophes et risques majeurs ».
Ces programmes de formation visent, a-t-il expliqué, à développer « les moyens et les aptitudes professionnelles des pompiers dans différents domaines ».
En outre, il a signalé, au titre de l’application des instructions du Directeur général de la protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, la « mise en oeuvre d’un autre plan de formation relatif aux premiers secours, visant différentes catégories de la société et ayant profité depuis son lancement en 2010, à près de 66.000 secouristes, formés à ce jour ».
Le colonel Achour a, également, fait état de la création de nombreuses brigades d’intervention spécialisées, dont les brigades d’intervention dans les accidents chimiques et radioactifs, et la brigade cynotechnique, en plus des équipes de soutien et des premières interventions mises en place à travers l’ensemble des wilayas.
Il a précisé, à ce propos, que des équipes de soutien et des premières interventions, qui ont participé à cet exercice national de simulation, « ont déjà effectué d’autres exercices similiares, en vue de leur mise à niveau notamment en matière de gestion des risques majeurs ».
S’exprimant sur le niveau de compétence des éléments de la protection civile, comparativement au niveau atteint sur le plan mondial, M .Achour a estimé que les aptitudes de la protection civile algérienne ont été démontrées lors de sa participation « efficiente » aux secours des populations touchées par le séisme au Népal.
En effet, une équipe spécialisée dans les secours et gestion des risques majeurs, formée de 72 éléments (de différents grades) a été dépêchée par l’Algérie, vers la zone sinistrée de Malanchi au Nepal, pour porter secours aux populations, a-t-il rappelé.
Il a souligné qu’il a fallu plus de 5heures de temps, à ces agents pour rallier cette zone montagneuse enclavée, ce qui dénote des efforts considérables qu’ils ont dû fournir en route, avant d’arriver à destination et participer aux opérations de secours avec tout le professionnalisme requis.