Plus de 500 participants de différents pays à la 19e édition du Sahara-marathon

Plus de 500 participants de différents pays à la 19e édition du Sahara-marathon

Plus de 500 coureurs de différentes nationalités ont pris part à la 19e édition du Sahara-marathon, mardi dans les camps de réfugiés sahraouis.

Cette course annuelle de solidarité avec le peuple sahraoui, dont le coup d’envoi a été donné par le ministre de la Jeunesse et des Sports sahraoui, Ahmed Lahbib Abdi en présence de cadres du gouvernement sahraoui, a eu lieu sur un parcours en quatre étapes.

La première (de 42 km) s’est déroulée du camp d’El-Ayoune à celui de Smara via le camp d’Aousserd, alors que la seconde de 21 km a eu lieu du camp d’Aousserd vers celui de Smara, en plus de deux étapes de 10 et 5 km à l’intérieur du camp de Smara, selon le comité d’organisation.

S’exprimant lors d’un point de presse, le ministre Ahmed Lahbib Abdi a indiqué que l’ »organisation de cette manifestation sportive internationale dans les camps de réfugiés sahraouis vient en solidarité avec le peuple sahraoui et sa juste cause et pour briser le black-out médiatique imposé sur cette cause ».

« La participation étrangère à ce rendez-vous sportif est un des signes de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses droits légitimes à la liberté et l’indépendance », a souligné M. Abdi.

Approchée par l’APS, l’ancienne championne olympique algérienne Hassiba Boulmerka, qui a pris part à cette manifestation sportive, a indiqué que « sa présence pour la 16e fois dans les camps de la dignité et de la fierté comme militante aux côtés du peuple sahraoui, constitue un message fort à la communauté internationale pour agir et oeuvrer à une solution urgente à la juste cause sahraouie ».

« Soutenir et exprimer notre solidarité avec la cause sahraouie est un devoir de conscience humaine et la défense de cette question est la responsabilité de toute la communauté internationale », a affirmé fièrement Boulmerka.

Pour l’ancienne athlète algérienne, « la lutte pour la liberté ne s’exprime pas seulement par les armes, mais elle est multiforme et multidimensionnelle. Il est du devoir de tout un chacun, là où il se trouve, de faire pression sur les pays et gouvernements afin de se soumettre à la légitimité internationale et permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination et l’indépendance ».