Plus de 63.000 migrants rentrés chez eux en 2018

Plus de 63.000 migrants rentrés chez eux en 2018

GENEVE- Un total de 63.316 migrants sont rentrés chez eux en 2018, par le biais des programmes de retour volontaire et de réintégration relevant de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Selon un document de l’OIM relatant les points saillants de 2018 sur le retour et la réintégration des migrants, relayé par des médias dimanche, ce chiffre représente une diminution de 12% par rapport à 2017.

« Comme l’année précédente, cette tendance indique toujours un retour à la normale, après l’aide d’un nombre exceptionnellement élevé de bénéficiaires de l’Espace économique européen (EEE) et de la Suisse en 2016 », a déclaré vendredi à Genève le porte-parole de l’OIM, Joel Millman.

Sur les 63.316 migrants assistés l’année dernière, près de la moitié, 30.919 personnes, soit 49% de tous les bénéficiaires du programme, ont été aidés par l’OIM dans seulement deux pays, l’Allemagne et le Niger, avec chacune environ 15.000 migrants.

Plus largement, l’année 2018 a confirmé d’autres tendances clés, telles qu’une augmentation des retours volontaires assistés de régions hors de l’EEE et de la Suisse, en particulier en Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi qu’une augmentation de la charge de travail pour l’aide aux migrants en situation de vulnérabilité dans le monde.

Parmi les personnes qui ont choisi de rentrer chez elles, les Irakiens constituaient le plus important contingent en 2018, avec 5.661 rapatriés, suivis de la Guinée (5.088), de l’Ethiopie (4.792), du Mali (4.042), de la Géorgie (2.681), de l’Afghanistan (2.232), de l’Albanie (2.167), la Russie (1.952), l’Ukraine (1.901) et la Côte d’Ivoire (1.834).

Par ailleurs, 65 bureaux nationaux de l’OIM dans les pays d’accueil ou de transit ont fourni des services de conseil liés à la réintégration à 18.274 bénéficiaires avant leur départ.

Les programmes de retour et d’intégration de l’OIM aident les migrants qui ne veulent pas ou ne peuvent pas rester dans leur pays d’accueil à rentrer dans leur pays d’origine.

Parallèlement, les bureaux de pays de l’agence onusienne dans le monde entier encouragent la réintégration durable des migrants par le biais de conseils de réintégration (avant le départ ou à l’arrivée), d’une orientation, d’une aide individuelle à la réintégration ainsi que collective et communautaire.