Alors que le rendez-vous électoral s’approche à grand pas, le premier ministre, lors de la rencontre Walis-Gouvernement, s’est penché sur une question déjà soulevée il y a quelques jours par Youcef Aouchiche, le secrétaire général du FFS. Il s’agit de la révision des codes communal et wilayal, et de l’octroi de plus de pouvoir aux élus locaux.
Le premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a déclaré hier, devant les 58 walis, que son gouvernement compte procéder à des changements importants dans le code communal et wilayal, et ce, afin d’améliorer et de consolider la gouvernance locale.
Plus de pouvoir aux maires ?
Le premier ministre a notamment annoncé la mise en place « d’ateliers de réforme » chargés de « réviser les codes communal et wilayal », et ce, à partir d’octobre prochain. Aimene Benabderrahmane a également fait savoir que cette démarche vise à « consolider et à améliorer la gouvernance locale ».
Cette annonce du premier ministre vient alors que le 27 novembre approche, et avec lui les élections locales, auxquelles le FFS participera. Le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition a notamment appelé les autorités à donner « plus de prérogatives aux élus locaux », afin que qu’ils ne soient pas « réduits à de simples appendices de l’administration ». Aouchiche a également ajouté que son parti était prêt à apporter sa contribution dans la révision des deux codes.
L’appel du FFS semble être entendu. Le premier ministre a déclaré que cette prochaine révision des codes wilayal et communal prend en considération « le grand rôle joué par les collectivités locales en tant qu’acteur et partenaire majeur dans la réalisation du développement dans ses différentes dimensions », mais aussi « l’importance de la gestion des services publics au niveau local et de son lien étroit avec la vie quotidienne du citoyen ».