Les cartables scolaires sont devenus trop lourds pour les enfants en Algérie, ce qui représente un grand souci pour les parents et les élèves. Sur ce, des responsables ont proposé une solution pour résoudre ce problème.
Le premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a fait des déclarations sur la question de « l’allègement du poids des cartables scolaires », lors de l’inauguration du Salon international du livre d’Alger (SILA), jeudi 24 mars 2022, au Palais des expositions des Pins Maritimes à Alger. Le salon qui a rouvert ses portes au grand public après deux ans d’absence à cause de la pandémie du coronavirus.
Pendant sa visite au stand de l’Office National des Publications Scolaires (ONPS), le premier ministre, accompagné du ministre de l’éducation, a lancé des instructions aux responsables pour procéder à l’allégement du poids des cartables scolaires.
L’Office National des Publications Scolaires est appelé à revoir la forme et le poids des livres scolaires, et ce, en réponse aux recommandations du président de la république Abdelmadjid Tebboune qui portent sur l’importance d’ « imprimer le livre scolaire en trois parties, une pour chaque trimestre, afin d’alléger le poids des cartables des écoliers ».
Déclaration du ministre de l’éducation sur le poids des cartables
La question d’ « allégement du poids des cartables des écoliers », a été déjà abordé par Abdelhakim BELAABED, Ministre de l’Éducation Nationale, le mercredi 23 mars 2022, lors de son entretien avec des responsables de l’Office National des Publications Scolaires dans le cadre d’une rencontre au Cercle National de l’Armée à Beni Messous pour la préparation à la rentrée de la prochaine année scolaire (2022/2023) et l’évaluation de l’année scolaire 2021/2022.
En effet, Abdelhakim Belaadeb a confirmé que l’allégement du poids des cartables scolaires fait partie des procédures qui seront appliquées à partir de la prochaine rentrée scolaire.
Le livre scolaire doit être facile à comprendre en termes de contenu et facile à déplacer en termes de forme et de poids. Sur ce, le ministre a insisté sur l’importance qui doit être accordée aux livres scolaires. Étant le premier support pédagogique pour les élèves, il est nécessaire de travailler sur le développement du livre scolaire et s’arrêter à chaque fois sur les points forts du livre et les renforcer encore plus, et s’arrêter aussi sur ses points faibles pour se rattraper et l’améliorer.
Par ailleurs, Belaabed a rappelé que l’Office National des Publications Scolaire est sous tutelle du ministère de l’éducation nationale et qu’il est responsable sur l’impression des livres scolaires. Et ce dernier est appelé à suivre les instructions et veiller sur la résolution de ce problème.