Depuis l’élimination de l’Algérie à la coupe d’Afrique (CAN 2022), les problèmes au sein de l’équipe nationale sont de plus en plus mis à nu.
Le dernier problème remonte à hier mardi lorsque Amine Labdi, l’un des bras de droit de Djamel Belmadi, a annoncé sa démission de son poste de Manager général de l’équipe nationale.
Selon nos sources, la démission de Labdi n’est que la partie visible de l’iceberg. En effet, les tensions au sein des verts ont commencé au moment du « parachutage » de Charaf-Eddine Amara à la tête de la Fédération algérienne de football.
Depuis l’élection controversée d’Amara, le coach national Djamel Belmadi s’est tourné vers son entourage restreint, dont Amine Labdi, puisque le courant ne passait pas avec le patron de la FAF.
Face à un Amara isolé ; Labdi, devenu le bras droit de Belmadi, a commencé à avoir plus de responsabilités, dont certaines dépassaient ses prérogatives. Et c’est là où le staff des verts s’est divisé en deux, à savoir le Clan Labdi et le cercle du patron de la FAF.
Labdi provoque un séisme, Mahrez calme le jeu
Avant le premier faux pas des verts, les choses allaient bien (à moitié). Face au manque de complicité avec Belmadi, Amara s’était partiellement retiré de la gestion de l’EN en laissant le terrain au clan Labdi, dont la gestion a été mise à nu par l’élimination de l’Algérie à la CAN. (Dérapage médiatique, manque de cohérences des déclarations entre les membres du staff, etc.)
Avec un Amara qui fuit les responsabilités et un Labdi qui jette l’éponge, les « Hommes de l’ombre » font appel à Mahrez pour calmer le jeu, mais surtout rassurer les supporters des verts. D’où son message lancé, via les réseaux, ce mardi soir aux Algériens.
Face l’approche des matchs barrages de la coupe du monde et la persistance de la crise de l’EN, les autorités vont-ils réagir pour prendre les choses en main ? Vont-ils pousser Amara à la porte de sortie ? Vont-ils faire appel à Raouraoua (De récents bruits de couloir parlent de son retour) ?