L’expérience algérienne est importante dans la mesure où elle est garante du bonheur et éliminatrice de discrimination entre les couches de la société.
L’expérience algérienne en matière de prise en charge des besoins de citoyens ne cesse pas de séduire les Nations unies.
Après la délégation onusienne qui s’est déplacée au mois de juin dernier en Algérie pour assister au déroulement de la 21ème opération de relogement des habitants des différents quartiers de la capitale et féliciter les autorités algériennes pour cette politique, le tour était avant-hier pour le directeur du bureau régional des pays arabes du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), Louaï Chabana, qui était en visite en Algérie pour faire l’éloge de l’expérience algérienne en matière de prise en charge des citoyens dans plusieurs domaines et d’appeler par la même occasion les pays arabes à s’inspirer de l’expérience algérienne en la matière.
M.Louaï Chabana, qui a été reçu par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf, a mis l’accent notamment sur l’expérience algérienne dans les domaines de la santé, l’habitat, l’éducation nationale, la solidarité nationale, ainsi que les dispositifs d’emploi des jeunes et l’expérience de l’Office national des statistique (ONS). Pour y parvenir, le directeur de l’Unfpa a préconisé aux pays arabes de «favoriser l’échange de professionnels entre eux et l’Algérie, afin de profiter du savoir-faire dont dispose l’Algérie».
Selon M. Louaï Chabana, l’expérience algérienne est importante dans la mesure où elle est garante du bonheur et éliminatrice de discrimination entre toutes les couches de la société.
L’Algérie, dans ce sens, soulignons-le, est le seul pays du monde arabe et dans le continent africain où la scolarisation des enfants ayant moins de 16 ans a atteint 98%. De même pour l’accès et la gratuité des soins, l’accès au logement et aux aides de l’Etat pour les couches et les familles défavorisées. L’accès et la gratuité des soins, n’existent, témoignent beaucoup d’experts, y compris des pays européens et américains, nulle part ailleurs qu’en Algérie. Aux Etats-Unis par exemple, un citoyen a besoin d’une fortune pour pouvoir se soigner.
C’est pareil même au Canada et dans beaucoup de pays du Vieux Continent(l’Europe). La politique de solidarité envers les personnes handicapées, notamment en ce qui concerne les primes que leur attribue l’Etat sans contre-partie.
Dans certains pays dits socialistes, les handicapés sont certes pris convenablement en charge et bénéficient d’une assistance sociale dans des centres spécialisés, mais on ne leur donne jamais de l’argent liquide. Quant au droit à un logement digne, particulièrement dans sa formule sociale et des aides pour l’autoconstruction, il faut dire que même les pays les plus développés envient l’Algérie quant à cette politique.
En France, des familles sur des générations ne possèdent pas au sens littéral du mot, un toit. Elles passent leur vie à louer. C’est valable aussi aux Etats-Unis et dans beaucoup de pays développés dans le monde. Quant aux dispositifs du pré-emploi destinés aux jeunes universitaires et aux titulaires de diplômes des centres de formation professionnelle, la formule qu’avait adoptée l’Algérie est un petit peu particulière, notamment dans le secteur économique privé où c’est l’Etat qui prend en charge le payement des salaires des jeunes insérés pour une période de trois ans renouvelable. Alors que cette formule n’existe pas du tout dans les pays arabes.
En Occident, bien qu’elle existe cela se fait de façon complètement différente. En fait, ce sont les chefs d’entreprises engageant ces jeunes dans leurs entreprises qui bénéficient de ces avantages de la part de l’Etat et non les jeunes.
Les jeunes n’ont le droit en contrepartie de ces avantages attribués aux chefs d’entreprise qu’à la confirmation dans leurs postes respectifs après une période donnée et suite à la réussite au concours dans certains cas. Il est à rappeler enfin que ces efforts ont valu à l’Algérie au mois de mars dernier de la part des Nations unies, le titre du pays le plus heureux en Afrique et la 38ème place à l’échelle mondiale.