Le prix de la pomme de terre occupe la une des journaux nationaux et alimente les débats télévisés. Après une hausse exagérée ayant dépassé les 140 DA, les ménagers pauvres et très modestes, mais aussi la classe moyenne s’est retrouvé dans l’embarras.
Si les Algériens pouvaient boycotter la viande blanche, comment peuvent-ils se passer de la pomme de terre, qui est à la base de l’alimentation ? Comment s’en sortent les familles ayant plus de deux enfants ? Une situation socio-économique qui frappe de plein fouet le département de Rezig.
Dans ce contexte tendu, le premier responsable du secteur a procédé mardi dernier, 2 novembre, au déstockage de grandes quantités de pomme de terre, afin de stabiliser et réguler son prix sur le marché. Suite à cette action, les prix ont plus ou moins diminué.
Une diminution de 40 DA
Selon le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, le prix de la pomme de terre a baissé 72h après l’approvisionnement des marchés. Cette opération a été effectuée en effet aux niveaux des différents marchés de gros sur le plan national.
Via un communiqué de presse publié sur sa page Facebook, le ministère a indiqué en outre que le prix de la pomme de terre fraiche, cultivé dans les wilayas d’El Oued, Mascara et Mostaganem s’est stabilisé entre 60 et 90 DA, et ce, dans l’est, l’ouest et l’intérieur du pays.
Rappelons par ailleurs que le recours à l’importation a été évoqué à mainte reprise. À ce propos, Kamel Rezig a tenu à préciser qu’il s’agit d’une solution exceptionnelle, qui pourra être mise en ouvre pour une durée déterminée.