La pomme de terre est depuis des mois, un sujet de préoccupation pour les citoyens algériens que ce soit à cause de son approvisionnement ou de son prix.
Étant un aliment de base, les citoyens se retrouvent face à une impasse compte tenu du pouvoir d’achat moyen très faible devant faire face à des étales qui affiche un tarif atteignant les 180 DA.
C’est dans ce contexte que des équipes du ministère du commerce, de l’agriculture mais aussi des services de sécurité ont lancé une campagne afin de réguler les prix de l’ensemble des fruits et légumes.
En ce qui concerne la pomme de terre, cette intervention a consisté ce jeudi à forcer les différents grossistes du pays à vendre la pomme de terre à 80 DA soit 100 DA de moins que le record déjà atteint.
Les vendeurs mécontents ont catégoriquement refusé cette idée clamant qu’ils achètent déjà cela à plus de 90 DA, amenant à des conflits sur les lieux. Plusieurs commercialisation se sont vu gelées suite à ça et un délai a été donné : à partir de dimanche prochain le consommateur devra avoir accès à ce légume à moins de 100 DA le kilo.
Une campagne visant à encadrer les récoltes et la commercialisation a été lancée
Le ministère du commerce, en coordination avec l’Union générale des paysans algériens, s’est lancé dans une campagne visant à encadrer la récolte des cultures de pommes de terre ainsi que la commercialisation . En effet plusieurs mesure ont été prises afin de contrôler les, comme la traçabilité et le suivi du produit entre l’agriculteur, le marché de gros et celui de détails; la lutte contre la spéculation; mais aussi la promotion de la vente locale afin de limiter tout stockage ou exportation.
C’est dans ce contexte que le ministre du Commerce Kamel Rezig, s’est entretenu jeudi au siège du ministère avec le secrétaire général de l’Union nationale des agriculteurs algériens, Abdellatif Dilmi, pour mettre en place les nouveaux mécanismes qui s’inscrivent dans cette initiative.
Dans une déclaration à Echorouk, Abdellatif Dilmi, a confirmé que les prix actuels de la pomme de terre étaient inacceptables et qu’ils connaîtront une stabilité progressive au fil des jours, rassurant ainsi les citoyens algériens.