Un récent comité de coordination entre le ministère du Commerce et le ministère de l’Agriculture a abouti à des décisions visant à réguler le marché des pommes et à gérer les stocks de pommes de terre. Cette rencontre a eu lieu dans un contexte où la production de pommes a connu une augmentation significative cette saison, tant en volume qu’en qualité. Toutefois, les prix de ce fruit, particulièrement apprécié pendant la saison hivernale, ont également augmenté sur les marchés.
Pour remédier à cette situation, les autorités ont décidé d’ouvrir des espaces de vente directe gratuits pour les agriculteurs et producteurs de pommes.
La société « Maggro » ouvrira ces espaces dans tous les marchés de gros à partir de ce samedi.
Plus de 144 points de vente seront mis à disposition, permettant aux producteurs de commercialiser directement leurs produits aux consommateurs, y compris dans les grandes surfaces.
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En plus de ces mesures, le gouvernement a désigné plusieurs entreprises publiques, dont la SARPA et Frigomedit, pour acheter directement le produit des pommes auprès des agriculteurs.
L’objectif est de constituer un stock régulateur sans appliquer de marge bénéficiaire.
De plus, le transport des pommes des exploitations vers les marchés de gros s’effectuera sans frais, facilitant ainsi l’accès des produits sur le marché.
Contrôle et régulation des stocks
Un autre point essentiel de cette réunion a été l’engagement du gouvernement à procéder à un recensement de toutes les chambres froides et espaces de stockage dédiés aux pommes.
Cette démarche vise à identifier les quantités stockées, qu’elles soient déclarées ou non, pour lutter efficacement contre la spéculation.
Un calendrier sera établi pour le déstockage progressif, garantissant ainsi une offre stable sur le marché.
L’initiative de ce comité a rassemblé divers acteurs, y compris le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, le ministre de l’Agriculture, Youssef Charef, ainsi que des représentants des secteurs concernés, des forces de sécurité, et des producteurs agricoles.
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Ce rassemblement souligne l’importance d’une coopération intersectorielle pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement, notamment en matière de protection du pouvoir d’achat des citoyens.
Ces décisions stratégiques marquent une avancée significative vers l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs et la régulation des marchés.
En facilitant la vente directe et en soutenant les producteurs, le gouvernement algérien espère stabiliser les prix des fruits et légumes tout en renforçant la sécurité alimentaire dans le pays.