Les habitants ville de la ville de Constantine pnt été particulièrement ébranlès, dans la soirée du vendredi 21 mai, par le suicide d’un jeune homme de trente-sept ans.
Ce dernier s’est jeté du haut du tristement célèbre pont Beb El Kantara son corps a été retrouvé, par la suite, sans vie au fond des gorges du Rhummel. Les unités de protection civile sont intervenues afin de récupérer le corps afin de le transférer au Centre hospitalo-universitaire Ibn Badis, qui se trouve à seulement quelques dizaines de mètres du pont de pierre.
Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour connaître les circonstances et les causes de ce drame, considéré comme étant le quatrième du genre en huit jours, après qu’une femme de 28 ans se soit jetée du haut de ce même pont. De nombreux cas similaires ont été enregistrés depuis son inauguration en 2014. Pas plus tard que le mercredi matin dernier, une jeune femme âgée de 22 ans, s’est à son tour, donné la mort du pont une hauteur d’environ 30 mètres.
Quatre suicides en l’espace de huit jours !
Un énième suicide est survenu jeudi de la semaine passée, cette fois, au niveau du pont suspendu de Sidi M’Cid. La victime était un homme de trente ans, comptabilisant le nombre de suicides à 4.
Ces tragédies sont d’autant plus accablantes, car les deux hommes et les deux femmes décédés cette semaine, étaient tous relativement jeunes. Ce chiffre est particulièrement alarmant dans la mesure où les services de protection civile de la wilaya de Constantine, compte habituellement au cours d’une année, entre 14 et 20 suicides.
Le pont qui a le plus été témoin de ces tragédies est celui de Sidi M’Cid, car il domine les gorges du Rhummel de 175 mètres, en d’autres termes ceux qui sautent du haut de cet édifice n’ont aucune chance d’échapper à la mort. En deuxième position de ce triste classement, vient le pont Bab El Kantara, puis le pont Mallah, et enfin, en dernier le pont de pierre Sidi Rached. Le nouveau viaduc Salah Bey a également rejoint la chaîne de « ponts du suicide », après qu’une personne s’y soit donné la mort après son achèvement.
Malheureusement, ces événements confirment que les ponts de l’ancienne ville de Cirta, sont encore jusqu’à présent, fréquemment témoins du trépas de personnes en souffrance. Sans compter les suicides commis du haut de ces ponts, que le nombre de personnes qui s’ôtent la vie dans la ville de Constantine, avoisine la cinquantaine.